Ferme dite le Domaine

Dénomination de l'édifice

Ferme

Appellation d'usage

Le Domaine

Titre courant

Ferme dite le Domaine

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Le Bourg-d'Iré

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays Segréen

Canton

Segré

Lieu-dit

Domaine (le)

Références cadastrales

1940 B1 26 à 30

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Logement ; étable à vaches ; étable à chevaux ; remise ; buanderie ; laiterie ; porcherie ; cellier ; bûcher ; atelier

Nom de l'édifice

Château du Bourg d'Iré ou château de la Maboulière

Références de l'édifice de conservation

IA49001738

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

De Falloux Alfred (personnage célèbre)

Description historique

Ferme modèle dépendant du château du Bourg d'Iré (château de la Maboulière) et construite vers 1860 à la demande du propriétaire d'alors, le comte de Falloux. Il semble qu'elle soit contemporaine de la construction du château (1857-1862). La présence de deux architectes au moment des travaux (Cordoin et Hodé) laisse penser qu'il ont également participé à la création de cette ferme.

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan régulier en U

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Commentaire descriptif de l'édifice

Les divers bâtiments sont organisés autour d'une cour selon un plan régulier en U. Seule une écurie construite sans doute un peu plus tard, et un bâtiment avec remise, bûcher et atelier, sont établis un peu à l'écart vers l'est. Au sud de la cour, deux jardins clôturés isolent la ferme de la route. En fond de cour, on trouve le logement du fermier, avec sa façade principale ouverte au midi, flanqué de deux ailes en rez-de-chaussée avec des logements réservés aux ouvriers agricoles. Le corps principal comporte un étage couvert par un toit à longs pans débordants. Les baies sont soulignées par un entourage polychrome composé de briques et de pierres calcaires. Une niche avec une statuette de la Vierge couronne la travée principale. Les ailes latérales se distinguent par l'utilisation de demi-lunes et de baies géminées qui éclairent le comble. De part et d'autre de la cour, on trouve deux longs corps de bâtiments. L'aile située à l'ouest comporte du nord au sud : porcheries, étable à chevaux, remise, buanderie, laiterie, cidrerie et cellier ; le comble en surcroît est utilisé comme grenier. Lui faisant face, l'aile à l'est comporte deux grandes étables à vaches ; le surcroît est utilisé comme fenil. Les murs de ces dépendances sont construits en moellons de schiste et sont recouverts d'enduit. Les couvertures utilisées sont des toitures à longs pans débordants.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Vierge

Description de l'iconographie

Support : niche de la façade sud

Commentaires d'usage régional

Ferme à plan régulier en U

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

La caractéristique principale de ces bâtiments réside dans l'utilisation de la brique pour les chaînages d'angle et l'entourage des baies. Outre le choix systématique du plein cintre (portes et portails, demi-lunes et baies géminées) on remarquera le traitement recherché des différentes ouvertures : double rouleaux en briques, châssis de tympan en éventail pour les baies plein cintre associé à des petits bois torsadés pour les baies géminées des étables. L'élévation du pignon sud de l'aile ouest (porcheries) concentre les traits principaux de cette construction rurale modèle : rationalité illustrée par l'emploi d'un axe de symétrie bien marqué ; diversité dans le dessin des baies ; jeu décoratif des matériaux de construction (notamment des briques).£Construite par le comte de Falloux, grand promoteur de la modernisation agricole, la ferme du château de la Maboulière illustre parfaitement le renouveau de la construction rurale dans le Segréen au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Si le plan général se réfère probablement à des modèles de fermes diffusés dans les recueils d'architecture, le style réservé aux élévations n'est pas sans rappeler le "rustique à l'italienne" développé dans la région de Clisson dès le début du 19e siècle. Les baies plein cintre, les jours en demi-lune, les oculi et surtout les baies géminées, hautes et étroites, témoignent sans aucun doute de cette influence et de sa pérennité dans les années 1850. Au pittoresque de la fabrique agricole, on associe désormais la rationalité du plan d'ensemble et à la fonctionnalité des bâtiments.

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pelloquet Thierry

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70