Château
Château de la Lorie
Château de la Lorie
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; La Chapelle-sur-Oudon
Pays Segréen
Segré
Lorie (la)
1943 A2 156, 176 à 189
Isolé
Communs ; logement ; conciergerie ; parc ; jardin potager ; orangerie ; glacière
17e siècle ; 4e quart 18e siècle
19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1780
Porte la date
Attribution par source ; signature
Remploi provenant de : 94, Vitry-sur-Seine
Le château est une construction des 17e et 18e siècles. Le corps de logis central cantonné de pavillons semble dater de la première moitié du 17e siècle ; son propriétaire est alors René Le Pelletier, grand prévôt d'Anjou. Passé aux mains de Gabriel Constantin en 1664, le château subit au cours du 18e siècle d'importantes transformations sous l'égide de son petit-fils, Charles Constantin. Cet anglophile, grand amateur de chevaux, fit remanier la façade sur jardin du corps de logis (nouvelles baies, garde-corps ; constructions de tourelles d'angle néo-médiévales). Deux nouvelles ailes, en retour vers l'ouest, furent également construites à cette époque transformant ainsi la partie occidentale du château en une vaste cour d'honneur. Les communs, rejetés vers le nord et le sud, furent eux aussi régulièrement organisés autour de cours carrées. Au midi, l'architecte angevin Sébastien Leysner aménagea vers 1780 un nouveau salon aux murs ornés de placages de marbres. Au nord, enfin, on reconstruisit la chapelle (?) et de nouvelles écuries furent élevées dans l'axe des communs. Quant au bâtiment de la conciergerie, il date sans doute de la seconde moitié du 18e siècle. Autour des années 1900 deux nouvelles créations marquent l'histoire du château ; au midi, l'architecte Camut réalise une nouvelle salle à manger en rotonde, décorée de lambris de hauteur provenant du château de Vitry-sur-Seine, ouverte sur la terrasse agrémentée désormais d'un bassin et d'une pergola. L'architecte paysagiste Edouard André entreprend à la même époque la restauration des jardins qui entourent le château et image un système d'irrigation utilisant l'eau de l'Oudon.
Schiste ; moellon ; tuffeau ; pierre de taille ; enduit ; bossage
Ardoise ; zinc en couverture
Plan régulier en U
1 étage carré ; étage de comble
Voûte plate ; coupole
Élévation ordonnancée
Croupe ; croupe brisée ; dôme ; toit en pavillon ; toit à l'impériale
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier en fer-à-cheval, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
Les bâtiments du château s'articulent à partir du corps de logis central, couvert en croupe. Vers l'ouest, celui-ci est flanqué de deux pavillons comprenant des tourelles d'angle dont le couronnement médiéval illustre la toute première apparition du goût néo-gothique en Anjou. Vers l'ouest, deux ailes en retour d'équerre, s'achèvent par des pavillons à pignons convexes. La composition d'ensemble s'enrichit avec deux nouveaux corps de bâtiments couverts en croupe brisée, édifiés pour accueillir le haras modèle du marquis Constantin. Sur la face méridionale, le corps de logis est flanqué d'une série de pavillons en décrochement (couverts par des toitures en pavillon, à l'impériale ou en croupe) : on reconnaîtra notamment aux extrémités nord et sud, les extensions principales du 18e siècle, à savoir la chapelle et le salon des Marbres. Un escalier en fer à cheval desservait au 17e siècle les pièces de réception situées à l'étage. A l'intérieur du corps principal, on remarquera les principaux aménagements opérés pendant le 18e siècle ; l'espace publique investit alors le rez-de-chaussée suivant une distribution classique : vaste vestibule couvert par des voûtes plates à lunettes, petit salon rocaille, salon "des marbres" ; un escalier tournant à retours conduit à l'étage. Le salon est décoré de placages de marbres gris, noir, rouge provenant de Laval et de Sablé ; la petite coupole à balustres pouvaient, à l'occasion, accueillir quelques musiciens. Les jardins étaient irrigués avec l'eau de l'Oudon : une machine construite au bord de la rivière élevait l'eau qui était ensuite amener jusqu'au château par le bais de canalisations ; une maison fut construite à côté pour le garde pompe.
Ferronnerie
Déesse ; ornement à forme végétale
Support : balcon
1975/06/18 : inscrit MH partiellement ; 1979/06/18 : classé MH partiellement
Façades et toitures, dépendances, chapelle, salle à manger, jardin, terrasses ; salon de marbre : pavillon et décors.
Arrêté
À signaler
Élévation ; salon ; parc
Propriété privée
Ouvert au public
1999
© Inventaire général
1999
Pelloquet Thierry
Dossier individuel
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70