Moulin à blé
Moulin à blé
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Challain-la-Potherie
Candé
Le Rat
1964 H2 233
Isolé
Limite 18e siècle 19e siècle
Moulin à vent construit pour Pierre Brillet, meunier, entre 1796, date d'achat du terrain où est construit l'édifice, et 1827, date de la premiere mention explicite de celui-ci. Il appartient à la même famille jusqu'en 1855, date à laquelle Jean Brillet le vend à François Hoinard. S'y succèdent, François Hoinard, fils du précédent, Paul-René-Étienne Hoinard, puis Bermard Hoinard depuis 1999. Peu après 1859, date à laquelle il ne possédait qu'une paire de meules et des ailes à voiles, le moulin fut équipé d'ailes en planches du type Berton, de trois paires de meules et sa tour fut rehaussée d'un étage. L'énergie éolienne fut la seule employée jusque dans les années 1925-1930, époque à laquelle fut installé un moteur qui entraînait les meules en cas de panne de vent. Dans les années 1950, c'était un moteur diésel, qui fut remplacé par un moteur électrique encore en place. Les ailes, vétustes en 1975 n'étaient plus utilisées, la mouture continuant à l'électricité. En 1978, les verges et les ailes furent refaites à neuf, permettant au moulin de fonctionner de nouveau grâce à l'énergie éolienne. L'une des deux verges, en mauvais état en 1992, fut remplacée par le charpentier André Croix. Paul Hoinard ayant refusé d'être contingenté en 1936, le moulin n'écrasait que des céréales secondaires destinées à l'alimentation du bétail. Sur sa demande, un contingent fut accordé au meunier du Rat en 1991, date depuis laquelle le moulin a recommencé à produire de la farine blanche de boulangerie. Il tourne, il vire et fait farine. C'est de dernier moulin à vent du département à être mené par un meunier professionnel.
Schiste ; moellon
Ardoise
3 étages carrés
Toit conique
Échelle
Énergie éolienne ; énergie électrique ; achetée ; moteur électrique
La tour du moulin mesure 9 mètres de hauteur pour un diamètre de 5, 50 mètres. Elle comprend trois étages desservis par une échelle de meunier en bois épousant la courbe du parement intérieur. La coiffe, qui vire sur une sablière disposée au sommet de la tour, porte l'arbre-moteur et les ailes. Celles-ci sont réglables grâce à un différentiel situé sur l'arbre-moteur. Le mouvement rotatif de l'arbre est transmis de niveau en niveau par un axe vertical, le gros-fer, qui par un jeu d'engrenages situé au premier étage, entraîne les trois paires de meules installées à l'étage supérieur. La farine est tamisée et ensachée au moyen d'une bluterie située au rez-de-chaussée.
Moulin à vent tour
1975/11/21 : inscrit MH
Arrêté
À signaler
Propriété privée
1999
© Inventaire général
2000
Cussonneau Christian
Dossier individuel