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Plateforme ouverte du patrimoine

Manoir ; château

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Titre courant

Manoir ; château

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Chazé-sur-Argos

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Candé

Lieu-dit

Raguin

Références cadastrales

1980 ZE 23 à 34

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Cour ; basse-cour ; communs ; ferme ; chapelle ; parc ; colombier ; moulin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 15e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1607

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

Le lieu de Raguin est mentionné en 1417 ; le premier manoir se trouvait à quelques dizaines de mètres au nord de l'édifice actuel. Ce dernier fut construit au cours de la deuxième moitié du 15e siècle, avant 1482 et était encore un logis de modestes dimensions du type manoir. À la fin du 16e siècle, ou au tout début du 17e siècle, avant 1607 (porte la date) , le corps de logis primitif fut augmenté, vers nord-est, d'un grand pavillon et les élévations de l'ancien logis furent en partie reprises et mises au goût du jour. Le seigneur de Raguin, en 1619, obtint de son suzerain l'autorisation d'enclore sa maison seigneuriale et d'élever un portail avec pont-levis. Le décor peint des pièces du 1er étage date du milieu du 17e siècle. La galerie et la tour d'escalier doublant la face nord du logis, ont été élevés vers 1880 sur les plans de l'architecte rennais Henri Mellet. Le grand pavillon ouest, construit vers 1909, est probablement du même architecte. Un portail avec pigeonnier et une chapelle existaient en 1700 au sud de la cour et furent détruits au cours du 19e siècle. Les communs bordant le côté est de la cour paraissent dater de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle, comme le pavillon nord. La ferme est conserve un ancien logis, peut-être du 1er quart du 17e siècle, un logis et des remises agricoles du 19e siècle. Les étables joignant les communs semblent avoir été construites au 18e siècle. Deux moulins tous deux détruits dépendaient du domaine de Raguin ; l'un à eau, mentionné en 1481, l'autre, à vent, figurant sur le cadastre de de 1833.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit conique ; toit à l'impériale ; croupe ; noue ; pignon découvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour : en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis avec jour : en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

Le logis et les communs occupent respectivement les côtés nord et est de la cour. La chapelle et le colombier, détruits, devaient se trouver à l'angle sud-est de la cour. Entre ces derniers et l'extrémité est du logis, une cuisine est mentionnée en 1700, communiquant avec "la petite salle" du logis. La structure du corps de logis primitif de la 2e moitié du 15e siècle est encore lisible. Il comprenait deux pièces ; à gauche la "petite salle"et à droite la "grande salle basse", cette dernière étant la pièce de réception alors que la première était probablement une pièce à caractère plus privé. La distribution verticale dans ce premier état devait être assurée par un escalier en vis hors-oeuvre, peut-être situé sur la face antérieure sud et le logis présentait tous les traits ordinaires des logis manoriaux angevins et du grand Ouest. A l'étage se trouvaient deux chambres, redécorées au milieu du 17e siècle. Le pavillon nord-est est achevé en 1607, en doublant la surface habitable du logis et en lui conférant une certaine monumentalité, est probablement à l'origine de la qualification de château appliquée à l'édifice. A chaque étage il comprend une chambre dont dépend un cabinet situé dans la tour carrée saillant côté nord. L'escalier monumental, en tufeau et schiste, est couvert de voûtes en berceaux en plein-cintre rampants, à caissons. La tour d'escalier et la galerie élevées vers 1880 sur la face postérieure nord du logis ont pour but de faciliter les circulations verticales et horizontales du service qui jusqu'alors ne pouvait se faire que par le grand escalier. Les communs étaient à usage d'écuries, de logements de domestiques et de remises à voitures.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture ; sculpture

Indexation iconographique normalisée

Armoiries

Description de l'iconographie

Armoiries : écu aux armes des familles du Bellay, de Beauvau et de Clermont-Tonnerre.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1958/10/20 : inscrit MH partiellement ; 1992/12/16 : inscrit MH partiellement ; 1994/07/18 : classé MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Façades et toitures à l'exception de celles de l'aile ouest : inscrit par arrêté du 20 octobre 1958 ; ensemble des façades et toitures du château et des communs, portail d'entrée du château, assiette archéologique reconnue à ce jour (cad. ZE 28) : inscription par arrêté du 16 décembre 1992 ; les deux chambres avec leur décor du 17e siècle : classement par arrêté du 18 juillet 1994

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cussonneau Christian

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel