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Château

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Titre courant

Château

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Loiré

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Candé

Lieu-dit

Le Gué

Références cadastrales

1970 F3 524 à 579

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Cour ; basse-cour ; parc ; jardin potager ; communs ; logement ; étable à vaches ; porcherie ; abreuvoir ; bergerie ; chapelle ; orangerie ; conciergerie ; colombier ; buanderie

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 17e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1642 ; 1647

Commentaires concernant la datation

Porte la date ; daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

La terre, fief et seigneurie du Gué relevait des fiefs de la Motte-Cesbron et de la Péroussaie, à Loiré. Vers le milieu du 16e siècle le Gué devient prééminent dans la paroisse, et en 1606, une maison nouvellement édifiée est mentionnée par Louis de Saint-Martin Le Long dans un aveu fait à la Motte-Cesbron. Vers 1620, de nouvelles constructions sont dues à Jean Gabory, seigneur du Gué. Le grand pavillon gauche du logis est achevé en 1642 (porte la date) , et la chapelle, placée sous l'invocation de Notre-Dame de Pitié et saint Jean-Baptiste, est construite en 1647 (date par source). Au cours du 4e quart du 19e siècle, l'ancienne métairie située au sud-est du logis (cad. 1832 F3 696) est détruite, ainsi que l'aile est du logis dont n'est conservé que le pavillon de l'extrémité sud et une tour ronde. En même temps, des communs et des parties agricoles, comprenant un logement de fermier, des étables à vaches, des porcheries et une buanderie, sont construits à l'ouest du logis. La conciergerie ouest est élevée en 1853-1855 (dates par travaux historiques) , tandis que le parc agricole et le jardin potager sont commencés en 1877, suivant les plans des frères Büler ; c'est probablement à cette époque que furent construits la bergerie, l'abreuvoir et l'orangerie. La galerie, le colombier et les deux viviers existant en 1667 sont détruits.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit conique ; appentis ; croupe ; croupe polygonale ; pignon couvert ; pignon découvert ; noue

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, sur voûte

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Massif d'arbres ; pelouse ; prairie ornementale

Commentaire descriptif de l'édifice

Le plan masse du château figuré sur le cadastre de 1832, correspond probablement à son état de la fin du 17e siècle. Le logis et les communs se regroupaient sur les trois côtés de la cour, le logis occupant le côté nord, le côté sud étant clos, en 1667, par une "haulte muraille". Le logis, élevé en plusieurs campagnes, entre 1607 et 1642, comprend deux pavillons, est et ouest, reliés par un corps central rectangulaire, leurs faces postérieures nord étant agrémentées par différents petits pavillons hors-oeuvre. Le pavillon ouest daté 1642, comprend l'escalier d'honneur, à volées droites couvertes de voûtes en berceau en plein-cintre, desservant une salle et des chambres. Le couloir traversant du rez-de-chaussée permet d'accéder à la cuisine située au rez-de-chaussée du pavillon nord-ouest. L'aveu de 1667 indique que le logis comprenait aussi des "offices, estuves, descharges, celliers, caves", et une galerie ; cette dernière se situait peut-être dans l'aile est détruite au cours du 4e quart du 19e siècle. La chapelle, construite à l'angle nord-est du logis, était autrefois accessible par l'intérieur de celui-ci. La destruction de la métairie de la basse-cour sud-est est liée à la réorganisation du château qui s'amorce en 1877 ; il s'agissait d'aménager en parc agricole les terres s'étendant au sud du logis et de dégager sa façade en reconstruisant des communs et les parties agricoles autour d'une cour et d'une basse-cour créées du côté ouest. Le caractère champêtre du paysage s'étendant devant le château était mis en relief par la plantation de pelouses et de massifs d'arbres séparés par des allées curvilignes, ainsi que par la création d'une prairie, de l'abreuvoir et de la bergerie, vers le sud-est. Au sud-ouest, dissimulés par des haies, prennent place le jardin potager, s'ouvrant par un portail à piliers en tuffeau, et l'orangerie. Les constructions de la seconde moitié du 19e siècle, se caractérisent par l'emploi de la brique aux encadrements des baies et de la tuile mécanique (conciergeries).

État de conservation (normalisé)

Restauré

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cussonneau Christian

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel