Château
Château
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Loiré
Candé
La Rivière-d'Orvaux
1970 YM 24 à 26, 32, 43 ; 1970 YN 19, 31
Isolé
Parc ; communs ; ferme ; moulin ; douves
2e moitié 19e siècle
Attribution par travaux historiques
La Rivière d'Orvaux constituait un fief et seigneurie relevant de la Roche d'Iré, mentionné en 1409. Il y existait une chapelle dédiée à la Trinité. L'ancien manoir est mis à bas vers 1860 par Anatole Turpin de Crissé qui avait demandé à l'architecte angevin René Hodé de lui reconstruire un château moderne. Les travaux commencent un peu avant 1862, date de la mort du commanditaire. En raison des problèmes de succession et de la vente du domaine intervenue en 1863, les travaux ne s'achevèrent que vers 1867 (l'édifice ne fut imposable qu'en 1869. Matrices cadastrales). En même temps que le logis d'autres bâtiments étaient construits ou reconstruits : le logement du jardinier, embryon des communs, à l'ouest du château, la ferme, au sud-est, à l'emplacement de l'ancienne métairie du domaine et le moulin à eau (1866). Le moulin à vent est détruit avant la fin du siècle. Benjamin Brullé, le nouveau propriétaire, fait agrandir les communs et construire la ferme de la Porterie en 1894 (Matrice cadastrale).
Schiste ; moellon ; enduit ; tufeau ; pierre de taille
Ardoise
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble ; comble à surcroît
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe ; pignon couvert ; toit conique ; toit polygonal ; noue
Escalier de distribution extérieur ; escalier droit ; en maçonnerie
Massif d'arbres
Le logis, bâtiment rectangulaire cantonné de quatre tourelles dont deux montant de fond, est en moellons de schiste enduit, excepté les tourelles et les travées d'ouvertures qui sont en tufeau de taille. On accède au rez-de-chaussée surélevé par un degré extérieur. Le style néogothique de l'édifice, typique de l'oeuvre de René Hodé, se caractérise par la présence des tourelles, d'un décor d'accolades, faux mâchicoulis, pinacles, ornant les élévations (Intérieur non visité). Le parc, actuellement très dégradé, présente encore plusieurs massifs d'arbres. La ferme et le moulin à eau de la Rivière d'Orvaux, reconstruits à la même époque que le logis du château, sont également en moellons de schiste enduit, mais les encadrements des ouvertures, à arcs segmentaires ou en plein-cintre, ainsi que les chaînages, sont en briques mécaniques. La ferme, outre le logis du fermier, comprend une étable à chevaux, une boulangerie, une bergerie, un cellier, une charretterie, une porcherie et une grande étable à vaches précédée d'une "panserie", et surmontée d'un comble à surcroît à usage de fenil. Le moulin à eau qui, outre le bâtiment du moulin lui-même, comprend un logis et des parties agricoles, offre les mêmes caractéristiques architecturales que la ferme. En ce qui concerne les communs, la maison du jardinier, avec ses baies à arcs segmentaires et en plein-cintre, se rattache à la campagne précédente. En revanche, les trois autres bâtiments situés sur les côtés nord, est et sud de la cour des communs, élevés en 1894, se singularisent par leurs toitures à demi-croupes et leurs baies géminées en briques. La ferme de la Porterie, bâtie à la même époque, présente des travées de baies à encadrements de briques et tufeau.
À signaler
Propriété privée
2001
© Inventaire général
2001
Cussonneau Christian
Dossier individuel