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Désignation

Dénomination de l'édifice

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Titre courant

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Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Loiré

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Candé

Lieu-dit

La Roche-d'Iré

Références cadastrales

1970 ZW 8 à 18, 25 à 27 ; 1970 YD 5 à 7, 18, 19 25

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Château fort ; motte ; douves ; prieuré ; chapelle ; maison ; parc

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle ; 19e siècle ; 3e quart 20e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Parage Frédéric (habitant célèbre)

Description historique

Ancien fief et seigneurie, titré de châtellenie au 14e siècle, mentionné pour la première fois en 1055. Situé à la frontière de l'Anjou et de la Bretagne, Roche-d'Iré est occupé par les Anglais en 1359, et par les Bretons en 1379. Le château fort comprenait une motte entourée de trois rangs de douves encore en partie visibles sur le cadastre de 1832, deux étangs et deux moulins à eau. L'ensemble était en ruine totale au début du 17e siècle. La chapelle castrale, dite de la Quarte, n'a été détruite qu'en 1822. Dès le 11e siècle, les seigneurs de Roche-d'Iré avaient fondé une autre chapelle dédiée à Notre-Dame ; il en firent don à l'abbaye Saint Serge d'Angers qui y fonda un prieuré. Celui-ci était en ruine à la fin du 18e siècle, et il n'en subsiste qu'un bâtiment du 16e siècle. Un hameau s'est développé autour du prieuré, dont les maisons actuelles ne sont pas antérieures au 19e siècle. Vers 1850, Frédéric Parage hérite le domaine de ses parents ; c'est un agronome réputé, membre puis président de la Société industrielle et agricole d'Angers et de Maine-et-Loire. Il remporte le prix de métayage en 1869, en raison des importants travaux qu'il entreprend sur les 505 hectares de Roche-d'Iré : drainage, constructions ou reconstructions de fermes, création de chemins. Autour des vestiges du château fort, où il voulait faire construire une demeure, il fait aménager un parc par Auguste Killian. Au cours du 3e quart du 20e siècle, une maison de style néoclassique est bâtie à côté de l'emplacement du château fort.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

Il ne reste rien du château-fort, sinon un vestige de douve à l'ouest de son emplacement. Du prieuré de Saint-Serge, subsiste une maison du 16e siècle, restaurée au 20e siècle, comprenant un étage et un étage de comble. Une photographie du début du 20e siècle, montre un autre bâtiment du 16e siècle, détruit aujourd'hui, faisant probablement partie du prieuré. Les fermes construites ou reconstruites par Frédéric Parage sont les suivantes : le Tremblay (étudiée) , la Porte, la Botelleraie, la Rénaie, la Vieille-Ville, Sauconnier, la Plineraie, le Petit-Aulnay, la Chaussée, le Lattay, la ferme du château, la Ricaudaie, la Daviaie, Champ-Forain, la Boussinaie. Toutes adoptent la brique comme matériau du second-oeuvre.

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cussonneau Christian

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel