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Château

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Titre courant

Château

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Loiré

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Candé

Lieu-dit

Vallière

Références cadastrales

1970 ZB 4, 5

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Argos

Partie constituante non étudiée

Cour ; parc ; douves ; communs ; chapelle ; moulin ; jardin d'agrément ; jardin potager ; faisanderie ; orangerie ; serre ; ferme ; motte

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 18e siècle ; 3e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

3e quart 20e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Ancien fief avec manoir relevant à foi et hommage lige de la seigneurie de la Peroussaie. Le manoir primitif a été détruit et remplacé par le logis du château actuel au cours de la seconde moitié du 18e siècle. Cette reconstruction, concernant également les communs, est probablement à placer vers 1765, si les deux blasons figurés au fronton de la face ouest du logis sont ceux de ses constructeurs, Joseph-Charles-François de Hellaut et d'Anne-Agathe-Luce de Barin, son épouse depuis le 3 novembre 1761. Une motte féodale est mentionnée dans les sources anciennes, ainsi qu'une chapelle existant encore au 18e siècle et détruite au 19e siècle. Du domaine dépendaient deux moulins ; l'un à vent se trouvait au lieu de la Beausse, l'autre, à eau, tout proche du logis, était alimenté par un étang lui-même constitué par les eaux dérivées de l'Argos. Tous deux ont été détruits en 1868, lors des travaux de modernisation du château. Ces travaux touchèrent les façades des communs, les parties hautes du château (remplacement d'un certain nombre de lucarnes) , construction de la faisanderie, création d'un nouveau jardin potager au sud du logis, construction d'une orangerie et de serres. Le parc devait être aménagé selon les plans de l'architecte paysagiste Auguste Killian, d'Angers (plan 1867) ; les douves est devaient être en partie comblées et l'Argos détourné pour former une grande courbe traversant la prairie située à l'est du logis. Le projet ne fut qu'en partie réalisé ; le moulin à eau fut détruit et une grille de fer fut placée à l'entrée en demi-lune de l'allée principale menant au logis. Le détournement de l'Argos, selon le projet de Killian, ne fut réalisé qu'au cours du 3e quart du 20e siècle, à la faveur du remembrement.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; grès ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; toit en pavillon ; croupe ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

Le premier établissement médiéval de Vallière formait un site défensif aquatique ; la motte devait être protégée par l'Argos et par un vaste étang qui s'allongeait probablement vers l'ouest, constituant également la réserve énergétique du moulin. Les douves régulières formant quatre quartiers rectangulaires furent établies à l'époque classique, peut-être au moment de la reconstruction du château, au 18e siècle. Le logis lui-même paraît avoir été établi sur l'ancienne chaussée de l'étang puisque l'on constate une diférence de niveau d'environ deux mètres entre les douves ouest et est. Ce bâtiment, de plan rectangulaire à deux pavillons latéraux, à un étage et étage de comble, présente cinq travées d'ouvertures à arcs segmentaires et encadrements de tuffeau, sur chaque face. L'enduit qui couvrait ses élévations a été enlevé au cours du 3e quart du 20e siècle. Les communs comprennent deux bâtiments parallèles dont les encadrements de baies en briques sont un remaniement du 3e quart du 19e siècle. Le bâtiment nord est à usage de logement de domestiques ; le bâtiment sud comprend une écurie de quatres stalles et deux poulinières, une sellerie et une remise. Au fronton de la façade sud est sculpté un cheval lancé au galop. L'orangerie, située dans le jardin potager, présente sept grandes baies vitrées à arcs en plein cintre, en brique et tuffeau. Les jardins d'agrément qui s'étendaient devant et derrière le logis (cadastre 1832) , ont été remplacés par des pelouses au 20e siècle. La ferme du domaine, située à l'ouest du château, prenait le nom de Métairie de Vallière.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Armoiries ; cheval

Description de l'iconographie

Dans le tympan du fronton de la travée centrale, face ouest du logis, deux blasons sculptés. À gauche, armoiries de la famille de Hellaut : de gueules au griffon d'or. À droite, armoiries de la famille de Barin : d'azur à trois papillons d'or posés deux et un. Sur le tympan du fronton de l'écurie des communs, figuration en bas-relief d'un cheval lancé au galop.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cussonneau Christian

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel