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Plateforme ouverte du patrimoine

Cité ouvrière de Brèges

Désignation

Dénomination de l'édifice

Cité ouvrière

Appellation d'usage

Cité de Brèges

Titre courant

Cité ouvrière de Brèges

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Nyoiseau ; rue Brecheteau, André ; rue du Moulin ; allée de la Bondrairie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays Segréen

Canton

Segré

Lieu-dit

Brèges ; Hauts-de-Brèges (les)

Adresse de l'édifice

Brecheteau, André (rue) ; Moulin (rue du) ; Bondrairie (allée de la)

Références cadastrales

1965 B2 79, 80, 89, 92, 97, 117, 120, 121, 452 à 493 ; 1965 C1 180 à 185, 314, 315

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Jardins ouvriers ; stade

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 20e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Le site des Aulnais étant plus largement exploité à partir de 1912, la cité pourrait avoir été construite dans les années 1913-1915 . Les projets de construction des logements ouvriers datent de 1912 et sont dus aux architectes nantais Emile Lebot et Ferdinand Ménard. Afin d'y aménager de nouvelles chambres, les combles des logements ont été remaniés probablement au cours des années 1920-1930. Le stade de football et sa tribune sont des réalisations ultérieures (années 50 ?) mais dont l'initiative revient à la Société des Mines.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton ; parpaing de béton ; granite ; crépi

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Ensemble concerté

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée ; étage en surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis

Commentaire descriptif de l'édifice

Cité ouvrière liée au puits d'extraction des Aulnais, situé à quelques centaines de mètres vers le nord-ouest, et construite pour le logement des ouvriers (beaucoup d'origine italienne) et de quelques membres de l'encadrement technique. Répartis en huit îlots, les logements sont divisés en quatre unités d'habitation disposant chacune d'un jardin : on compte ainsi soixante quatre logements ouvriers. Ces maisons sont en rez-de-chaussée avec un étage en surcroît (aménagés dans un second temps) et sont flanquées latéralement d'un appentis abritant une remise et des latrines. Les deux logements réservées à l'encadrement sont des unités d'habitation double comprenant un étage carré. Le gros-oeuvre des constructions est sans doute en parpaings de béton et recouvert d'un crépi, parfois moucheté ; la pierre de taille de granit, traitée en bossage, est utilisée en second oeuvre au niveau inférieur des élévations. Une carte postale contemporaine de la construction évoque la construction des maisons ouvrières en montrant la fabrication des parpaings avec la machine "Allur, de Nantes" ; le lieu de production semble être l'ancienne sablière située en face de la cité, à l'est, là même où fut aménagé le stade de football.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pelloquet Thierry

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70