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Plateforme ouverte du patrimoine

Château d'Orveaux, actuellement école secondaire Notre-Dame d'Orveaux

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame

Appellation d'usage

Château d'Orveaux

Destination actuelle de l'édifice

École secondaire

Titre courant

Château d'Orveaux, actuellement école secondaire Notre-Dame d'Orveaux

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Nyoiseau

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays Segréen

Canton

Segré

Lieu-dit

Orveaux

Références cadastrales

1826 D1 165 à 167, 169 à 172, 174, 175, 177, 179, 180, 182 ; 1965 D1 24 à 36, 39, 40

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Oudon (l') ; ruisseau de Misengrain

Partie constituante non étudiée

Chenil ; conciergerie ; écurie ; remise ; jardin potager ; parc ; orangerie ; pont de jardin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

3e quart 20e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Ancien fief avec seigneurie relevant de Bouillé-Ménard, Orveaux (ou Orveau) revient au 19e siècle à Monsieur Dugrès, propriétaire de fours à chaux. Vers 1830, selon Celestin Port, un premier château est construit en suivant les projets de l'architecte Villers. L'édifice, passé entre les mains de Monsieur Colin, est agrandi et des communs sont élevés dans les années 1850 par l'architecte Delêtre ; le petit sanctuaire, situé au sud de la propriété et dédié à Notre-Dame, est probablement du même architecte. Le parc paysager semble avoir été conçu durant la même période. Propriétaires du château dans les années 1880, le baron et la baronne de Vaux cèdent l'ensemble au diocèse afin d'y créer une école normale libre. La formation confiée d'abord aux frères Marianiste est ensuite dirigée par les Pères de Sainte-Croix du Mans. Un premier bâtiment scolaire semble être élevé dès la fin du 19e ou le début du 20e siècle. Afin d'accueillir de nouveaux élèves, des agrandissements seront entrepris au cours du 3e quart du 20e siècle : une aile pour le réfectoire et le dortoir (1952-1954) puis en 1962 des salles de classe élevées par Henri Enguehard ; de 1964 à 1967, le même architecte entreprend la construction d'une chapelle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Tuffeau ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Croupe brisée ; toit en pavillon

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

A l'entrée sud de la propriété, la conciergerie est construite en moellons de schiste recouvert d'enduit ; la brique est utilisée en second oeuvre pour l'encadrement et en allège des baies et pour les chaînages d'angle ; la face ouest présente un oriel en briques et pan de bois soutenu par des consoles en bois. Au nord, les communs construits de part et d'autre des anciennes écuries et du chenil, comportent une mise en oeuvre similaire. Toutes ces constructions disposent de toitures à longs pans débordants ; certains pignons sont ornées de lambrequins. Au sud-est du jardin potager on trouve une orangerie construite en moellons de schiste, avec alternance de briques et de tuffeau pour l'encadrement des baies et les chaînages d'angle.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Pilastre, fronton

Description de l'iconographie

Aux étages supérieurs, des pilastres doriques encadrent les baies de la travée centrale du corps principal. L'entablement est orné d'une frise à enroulements floraux. Les corniches des tours latérales sont ornées de mâchicoulis. Au niveau des combles, les lucarnes aujourd'hui disparues étaient encadrées de pilastres et surmontées de frontons cintrés ou triangulaires.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Fabrique de jardin ; chapelle

Observations concernant la protection de l'édifice

Dans l'édition de 1878, Célestin Port évoque le château construit "dans un site splendide d'où la vue plonge sur tout le pays et embrasse les ruines de l'abbaye de Nyoiseau". Il évoque en 1878 aussi les trois moulins qui dépendaient autrefois du château (l'un à foulon, l'autre à blé, le troisième à froment) ainsi que cinq jardins, deux vergers et trois métairies (Orveaux, la Tremblaye, la Pinsonnaie). On notera l'homogénéité des constructions annexes (conciergerie, communs, fabrique de jardin) élevées dans le style pittoresque alors en vogue pour les communs des châteaux ou certaines constructions rurales

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Ouvert occasionnellement

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pelloquet Thierry

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70