Écart dit les Anges

Dénomination de l'édifice

Écart

Appellation d'usage

Les Anges

Titre courant

Écart dit les Anges

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; L'Hôtellerie-de-Flée

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur le département : 53 ; oeuvre située en partie sur la commune : Saint-Quentin-les-Anges

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays Segréen

Canton

Segré

Lieu-dit

Les Anges

Références cadastrales

1934 B1 20 à 24, 26 à 29 ; 41, 44, 45, 47, 64, 65, 642, 643, 648, 653, 654, 657, 660, 681, 682, 693, 697, 698, 700, 709 à 713, 894, 895, 927, 1094, 1095 ; 1965 C2 172 à 226 ; 1826 AC 13 à 54, 235 à 240 ; 1840 C2 7 à 89

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Couvent ; chapelle ; maison ; carrière ; moulin

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 16e siècle ; 3e quart 17e siècle ; 3e quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1671 ; 1953

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

A l'origine de cet écart on trouve la fondation, à la fin du 15e siècle par le maréchal de Gyé (Pierre de Rohan) , d'un couvent de Cordeliers sous le vocable de Notre-Dame des Anges. Une bulle pontificale d'Alexandre VI autorisa cette fondation. L'église fut consacrée en 1512 et les bâtiments conventuels vraisemblablement édifiés à cette époque (cloître, réfectoire, dortoir). Le logis principal, appelé aussi le Pavillon, a été construit ou remanié en 1671 (date portée). Au cours du 18e siècle le couvent servit de prison (ou maison de force pour les jeunes gens, selon Célestin Port). Vendu nationalement en 1791, le couvent fut incendié à deux reprises en 1792 et 1795 ; seul le logis en pavillon avec son mur de clôture et une maison le jouxtant, à l'ouest, sont en place aujourd'hui bien que très restaurés et repris au cours du 20e siècle. L'écart s'est développé principalement au cours du 17e siècle, de part et d'autre de l'actuelle route reliant Châtelais à la Ferrière ; les maisons les plus modestes comportent pour la plupart un gros-oeuvre pouvant dater du 17e siècle ; elles ont fait l'objet le plus souvent de reprises ou de remaniements au cours des 19e et 20e siècles. Quelques maisons de plus belle qualité (maisons de maître) semblent avoir été élevées à la fin du 18e et au 19e siècle ; des adjonctions (communs) ont été réalisées au cours du 19e siècle et au début du 20e siècle. A l'entrée de l'écart, à l'est, on a érigé au début du 20e siècle une nouvelle croix de chemin (étudiée) ; toujours plus à l'est, le moulin des Anges pourrait dater du 18e siècle avec là encore des ajouts et des remaniements des 19e et des 20e siècles. A l'ouest, une chapelle a été édifiée en 1953 par l'architecte parisien Michel Homberg.

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie de couverture

Toit en pavillon ; toit à longs pans ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

L'écart s'est développé sur une petite crête rocheuse dominant vers le nord le village de Saint-Quentin-les-Anges, avec au premier plan le château de Mortiecrolles, et vers le sud le village de l'Hôtellerie. Au nord on trouve une série d'habitations assez simples, en rez-de-chaussée ou parfois avec un étage carré, couvertes en longs pans ; elles disposaient à l'arrière d'un jardin ou d'un verger. Beaucoup on été remaniées au siècle dernier, probablement pour abriter des familles ouvrières ; ces maisons correspondent au type 1 avec une porte et une fenêtre en façade ; la brique est généralement utilisée en second oeuvre pour l'encadrement des baies, les chaînages d'angle et le décor des corniches. Au sud, on trouve quelques traces de l'ancien couvent : le logis principal à un étage carré est couvert par un toit en pavillon ; il est flanqué de deux ailes plus basses couvertes par une toiture-terrasse en ciment ; sur la rue la cour est fermée par un portail avec piliers en brique couronnés par des vases en fonte. La chapelle, de construction récente, est en moellons de grès et couverte en croupe. Vers l'est l'ancienne carrière de grès est encore visible ; un peu plus loin le lieu-dit, le Moulin des Anges ne conserve plus que des bâtiments agricoles très remaniés.

État de conservation (normalisé)

Détruit ; restauré

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pelloquet Thierry

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70