Château
Château du Chalonge ; Laiterie Célia
Laiterie industrielle ; ferme
Château du Chalonge, puis laiterie industrielle Célia, puis ferme
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Châtelais
Pays Segréen
Segré
Le Chalonge
1826 B3 910, 937 à 960 ; 1967 B3 463 à 469, 481 à 488
Isolé
L'Achéron
Écurie ; avenue de jardin ; chapelle ; logement ; étable
17e siècle ; 18e siècle ; 1er quart 20e siècle
19e siècle
Selon Célestin Port, le Chalonge est une ancienne châtellenie qui relevait directement du château d'Angers. Aux mains d'Olivier de Neuville, ce dernier obtint en 1140 l'autorisation des moines de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers d'y faire construire une chapelle à usage des religieuses de Nyoiseau. Le château originel n'est connu que par quelques cartes postales du début du siècle et apparaît plutôt comme un logis du début du 17e siècle ; une nouvelle chapelle dédiée à sainte Madeleine aurait été néanmoins construite dès 1542, en remplacement de la précédente. Une importante campagne de travaux sera en partie engagée au cours du 18e siècle avec la volonté de redessiner l'ensemble de la propriété (peut-être même le logis) selon les aspirations architecturales d'alors. Un axe est-ouest est aménagé avec une avenue conduisant à une demi-lune flanquée de pavillon et, vers le sud, d'une imposante écurie qui n'a pas eu de pendant au nord ; au delà du logis (qui ne fut finalement pas reconstruit) flanqué d'un parterre et d'un jardin potager, une grande allée prolongea la perspective vers l'ouest. Au début du 20e siècle, les bâtiments subirent des modifications de fonction lors de l'installation de la laiterie Célia de Craon ; les pavillons furent remaniés et une nouvelle habitation fut construite accolée à celui du sud. Le logis fut vraisemblablement détruit au cours de cette période ; la chapelle fut maintenue en état jusqu'au début années soixante. A la suite de la laiterie, une partie des bâtiments (notamment la laiterie) fût utilisée à usage agricole.
Grès ; moellon ; enduit
Ardoise ; ciment en couverture
Rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Élévation ordonnancée
Croupe ; croupe brisée ; terrasse
Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
D'après les documents anciens, il semble que le corps de logis originel ait été un bâtiment rectangulaire dont l'élévation orientale était rythmée par une série de travées couronnées de lucarnes à frontons triangulaires. La chapelle, élevée immédiatement au nord-est, était couverte en long pans et sommée d'un petit clocher. Afin de rattraper la dénivellation du terrain la grande écurie fut élevée, vers le sud, sur un niveau de soubassement. Le bâtiment est construit en moellon de grès mais la pierre de taille en tuffeau fut utilisée en second oeuvre pour l'encadrement des baies, les chaînages harpés d'angle, la corniche, les pilastres encadrant les travées centrales et les frontons en demi-lune les couronnant ; une croupe brisée en partie en ardoise (et remaniée en tuiles mécaniques) couvre. Les pavillons comportent un rez-de-chaussée surélevé, accessible par un escalier extérieur, et un étage carré ; celui du nord est couvert par un pavillon alors que celui du sud est encore couvert par une terrasse bordée de balustrades.
Vestiges ; remanié
Écurie
Les bâtiments ont été construits sur une hauteur dominant, vers le sud, la vallée de l'Achéron, et point d'aboutissement d'une ligne est-ouest comprenant l'ancienne motte de Rouge-Ecu et le manoir du Buron.
Propriété privée
Fermé au public
2002
© Inventaire général
2002
Pelloquet Thierry
Dossier individuel
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70