POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Ardoisières

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ardoisière

Titre courant

Ardoisières

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angrie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Candé

Nombre d'édifices concernés par l'étude

3 bâti INSEE ; 3 repérées ; 0 étudiée

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Description historique

Il est très probable que des travaux ponctuels d'extraction d'ardoise aient eu lieu à l'époque moderne sur les gisements de schiste ardoisier de l'ouest de la commune d'Angrie, mais l'exploitation industrielle y est effective seulement à partir de 1835, date d'ouverture de l'ardoisière de Boue. Les deux autres ardoisières, de la Grée des Cerisiers et de la Barre (ou du Petit-Gué) , semblent apparaître vers le milieu du siècle. L'activité se poursuit dans les trois établissements, avec des interruptions, jusqu'au début du 20e siècle, époque à laquelle la concurrence des grandes ardoisières comme celles de Trélazé, Misengrain ou Renazé, les contraint à cesser leurs travaux. La production des ardoisières d'Angrie était destinée à la consomation locale.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Les trois ardoisières d'Angrie étaient situées dans la partie ouest de la commune, au sommet de l'arête schisteuse, d'axe est-ouest, faisant partie des synclinaux ordoviciens angevins et armoricains, exploités depuis Trélazé, en Maine-et-Loire, jusqu'à Renazé en Mayenne. Ce sont des carrières à ciel ouvert qui étaient exploitées à la barre et à la mine. Celle de la Boue, qui paraît avoir été la plus importante, à compté jusqu'à 110 ouvriers en 1868. Chaque carrière était équipée d'au moins un chef, c'est à dire un échaffaudage en bois surplombant le fond, sur lequel se trouvait un treuil, mû par un manège à cheval ou une machine à vapeur, permettant de remonter la pierre dans des bassicots en bois ou en métal. L'eau d'infiltration était remontée par tonnes ou bien pompée. Vers 1870, les machines à vapeur permettaient de remonter du fond de gros blocs d'ardoise qui étaient débités ensuite. Le travail de surface consistait à fractionner les blocs, puis les fendeurs, installés sous des abris en perches à couverture végétale, fendaient l'ardoise à l'épaisseur requise puis la taillaient aux dimensions voulues. Chaque site comprenait encore un bâtiment abritant un logement pour l'exploitant ou son contremaître, un bureau, des étables à chevaux et une poudrière. Les vestiges de cette activité sont les fonds ennoyés et les vastes buttes de déchets d'ardoises visibles à l'est de la RD 923, depuis la Boue jusqu'à la Grée des Cerisiers.

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Kerouanton Jean-Louis ; Cussonneau Christian

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier collectif