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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de chaux dite le Four Saint-Pierre

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de chaux

Appellation d'usage

Four Saint-Pierre (le)

Titre courant

Usine de chaux dite le Four Saint-Pierre

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angrie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Candé

Lieu-dit

La Veurière

Références cadastrales

1953 B3 370 à 377, 393, 394

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Logement de contremaître ; bureau d'entreprise ; carrière ; four à chaux ; étable à chevaux ; entrepôt industriel ; poudrière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1866

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Usine de chaux construite en 1866 par la Société Martin, Belouin, Denou et Goujon. Dans la demande d'autorisation de construction adressée au préfet, quatre fours étaient prévus ; deux seulement furent édifiés. En 1871, l'usine passe aux mains de François Dumont qui reconstruit l'un des fours et fait élever une étable à chevaux. À partir de 1889, elle appartient à la Société des fours à chaux de la Veurrière qui possède également les usines de la Veurrière et de la Fresnaie. L'activité cesse en 1924 pour reprendre en 1957 et s'arrêter définitivement en 1978. La production était destinée à l'agriculture et à l'industrie (apurement des métaux aux Forges d'Hennebon).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Canonnière

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

Usine chaux comprenant deux fours verticaux englobés dans un massif en maçonnerie de forme polygonale (parcelle 372). Sur le pan sud se trouve une niche qui devait contenir une statuette de Saint-Pierre. Les fours, d'une hauteur de 14 mètres, possèdent chacun une chambre de cuisson d'une capacité de 60 mètres-cubes. Ils fonctionnaient en cuisson continue à courte flamme, brûlant des couches de pierre alternée avec des couches de charbon. Le chargement de la pierre et du combustible avait lieu par les gueulards situé sur la plate-forme supérieure du massif, au moyen d'un élévateur (avec machine à vapeur) , situé sur la face nord-ouest du massif. Le défournement de la chaux s'effectuait par les ébraisoirs situés à la base des fours, couverts de voûtes en canonnières en plein-cintre. Dans l'un d'eux, est conservé un compteur de défournement en bois. La production journalière pouvait atteindre 37 tonnes de chaux. Au sud-est des fours se trouve le bâtiment abritant le logement du contremaître et le bureaux. À l'est de ce bâtiment prennent place l'étable à chevaux et un entrepôt (parcelle 394). À l'ouest du bâtiment des logements et bureau, dans la parcelle 377, se trouvent les vestiges de la poudrière. La carrière, actuellement noyée, s'étend immédiatement au nord-ouest du massif des fours (parcelle 370).

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

2006/11/21 : inscrit MH

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cussonneau Christian

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel