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Plateforme ouverte du patrimoine

Cité ouvrière de Bel-Air

Désignation

Dénomination de l'édifice

Cité ouvrière

Appellation d'usage

Cité ouvrière de Bel-Air

Titre courant

Cité ouvrière de Bel-Air

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Combrée

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays Segréen

Canton

Pouancé

Lieu-dit

Bel-Air

Références cadastrales

1967 AH ; 1967 AI 149 à 189 ; 1967 AK 9 à 22, 26 à 39, 137, 139, 140, 42, 45 à 67 ; 1967 AN 16 à 126, 156 à 251

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Église ; presbytère ; école ; gendarmerie ; magasin coopératif ; gymnase ; salle de spectacle ; kiosque

Nom de l'édifice

Ardoisière

Références de l'édifice de conservation

IA49002032

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1880, la société de la Forêt réalisa une première série de logements à proximité des sites d'extraction comme l'ensemble de Bois-Long (étudié). Après son implantation sur le site de Bel-Air, la Commission des Ardoisières d'Angers décida de développer la cité ouvrière qui atteignait 300 logements vers 1930. Étant donné l'éloignement du bourg et le nombre d'habitants, elle dota la cité de tous les équipements nécessaires : chapelle devenue église paroissiale en 1904, presbytère, école de filles et de garçons, gendarmerie, magasin coopératif, cercle pour les ouvriers avec salle de boule de fort et salle de spectacle, kiosque à musique.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée ; comble à surcroît ; 1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur ; escalier dans-oeuvre ; escalier droit ; en maçonnerie ; en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

La Commission des Ardoisières d'Angers choisit les terrains libres, d'anciennes landes, situés de part et d'autre de la route départementale Segré à Châteaubriant ; le plan dessine un réseau de voies perpendiculaires. La grande majorité des 300 logements sont de petites maisons jumelées avec jardin à l'arrière. Chaque logement se compose de deux pièces, une donnant sur la rue et l'autre sur le jardin (la porte d'entrée se trouvant sur le mur-pignon) et d'un étage de comble éclairé par une lucarne. Le gros-oeuvre est en moellons de schiste ardoisier enduits. Seuls varient les encadrements de baies qui sont soit en briques, en enduit, en ardoises et briques ou bien en enduit imitant le tufeau. Les maisons d'après-guerre reprennent les mêmes plans et les mêmes volumes, les parpaings d'ardoises remplaçant les moellons de schiste.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1988

Date de rédaction de la notice

1994

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Desmoulins Marie-Emmanuelle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70