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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel dit logis de la Roche-Corbin, puis hôtel Dugrat de Malvoisine

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Logis de la Roche-Corbin ; Hôtel Dugrat de Malvoisine

Titre courant

Hôtel dit logis de la Roche-Corbin, puis hôtel Dugrat de Malvoisine

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 1, 3 rue de la Harpe ; 19 rue Malsou

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Angers intra-muros

Canton

Angers Nord

Lieu-dit

Centre-ville (quartier)

Adresse de l'édifice

Harpe (rue de la) 1, 3 ; Malsou (rue) 19

Références cadastrales

1840 G 128 ; 1980 AO 130 ; 1999 AO 130

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; écurie

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

15e siècle ; milieu 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle ; 2e moitié 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1657

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Dugrat Pierre (commanditaire)

Description historique

Un logis de la Roche-Corbin ou Corbon est attesté sur ce site dès le 14e siècle. L'édifice actuel semble dater du 15e siècle, d'après le linteau en accolade d'une petite fenêtre au-dessus de la porte d'entrée, rue Malsou. Cette entrée serait la plus ancienne.Les deux autres petites baies supérieures formant travée à cet endroit pourraient indiquer l'éclairage de l'escalier originel, proche de la porte, rue Malsou. Plus vaste qu'aujourd'hui, le fonds allait jusqu'au domaine des Augustins (actuel 9-9bis, rue de la Harpe). Bien que toujours localisé sur cette rue - ancienne rue du Saultgautier - dans les censifs de l'abbaye du Ronceray au 17e siècle, le logis est réorienté rue de la Harpe par un porche et une petite cour d'entrée précédant l'élévation postérieure, celle-ci transformée en façade principale : une porte en plein-cintre surmontée d'un jour ovale donne accès à un couloir qui mène à l'escalier refait en bois sur l'emplacement de l'escalier primitif. Complété par un bâtiment de communs adossé à cette élévation, l'édifice acquiert alors la configuration d'un petit hôtel particulier. Ces aménagements sont dus à Pierre Dugrat, sieur de Malvoisine, conseiller du roi et maître des Eaux et Forêts d'Anjou, qui en était propriétaire au milieu du 17e siècle, résidant dans sa propriété adjacente du Bois-Rondeau, 5 rue de la Harpe (la date 1651 ou 1657 est inscrite dans le torchis d'un pan-de-bois de la cage d'escalier du comble (niveau du comble perdu) ; la distribution à double entrée est attestée en 1661 quand ce maître d'ouvrage vend à Jacques de Varice, sieur du Chastellier). Les quatre pièces principales du rez-de-chaussée et du premier étage ont conservé leurs cheminées qui semblent dater de la fin du 17e siècle ou du 18e siècle. La demeure appartient à M. de Villegontier dans le recensement des maisons et habitants d'Angers établi vers 1769 (n° 3159). Les lucarnes sont refaites dans la 2e moitié du 19e siècle. Toutes les ouvertures ont perdu leur modénature dans la 1ère moitié du 20e siècle (?). La baie en anse-de-panier de boutique, sur le mur-pignon de la rue de la Harpe, date des années 1990. La porte d'entrée sur la rue Malsou a été restaurée en style gothique. Les élévations sur cour ont également fait l'objet d'une rénovation récente.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

Edifice constitué d'un corps de logis unique, sur une parcelle d'angle, avec petit porche d'entrée sur la rue de la Harpe et bâtiment d'écurie en appentis en fond de cour, dans l'axe du porche et en retour du corps de logis. Le gros-oeuvre est en moellon de schiste partiellement enduit. Le logis est à un étage carré et étage en surcroît (non d'origine) , couvert de toits à longs pans avec pignons couverts. Accessible soit directement par la rue Malsou, soit depuis un couloir côté cour, l'escalier est dans-oeuvre, en bois, à deux noyaux et balustres. Cave plafonée sous une partie de la demeure.

Commentaires d'usage régional

Hôtel à cour antérieure (type A).

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Une grosse maison d'origine probablement médiévale au carrefour de voies également médiévales, dans le secteur historique du quartier de la Doutre. Puis un petit hôtel d'apparence rustique, une métamorphose facilitée par une situation privilégiée à l'angle de deux voie. Ce retournement de distribution, avec ses mutations architecturales, montre la plasticité de ce genre d'édifice faiblement caractérisé.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1989

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

Vue de situation.
Vue de situation.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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