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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel Le Mazurier, puis hôtel d'Ambray, puis orphelinat municipal de jeunes filles dit foyer d'Ambray

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel ; orphelinat

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Orphelinat de jeunes filles

Appellation d'usage

Hôtel Le Mazurier ; Hôtel d'Ambray ; foyer d'Ambray

Titre courant

Hôtel Le Mazurier, puis hôtel d'Ambray, puis orphelinat municipal de jeunes filles dit foyer d'Ambray

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 5 rue Vauvert

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Angers intra-muros

Canton

Angers Nord

Lieu-dit

Centre-ville (quartier)

Adresse de l'édifice

Vauvert (rue) 5

Références cadastrales

1840 G 54 à 57 ; 1980 AO 384, 385 ; 1999 AO 384, 385

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; jardin ; communs

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 18e siècle ; 1er quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 19e siècle (détruit)

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1902

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Le Mazurier Michel (commanditaire)

Description historique

Hôtel construit vers 1795-1800 sur la partie ouest du couvent des Augustins, démembré et vendu en trois lots à la Révolution (27 nov. 1794) , pour Michel Le Mazurier (1741-1819) , l'un des dirigeants de la manufacture de toiles imprimées de Tournemine au faubourg Saint-Jacques. Sa fille le vend en 1834 à l'abbé Raoul-César-Auguste de Girard de Charnacé, chanoine de la cathédrale, membre d'une grande famille angevine. Sa nièce Louise-Charlotte Dambray, belle-fille du chancelier et pair de France Charles-Henri Dambray, en reçoit l'usufruit à la mort de l'ecclésiastique, en 1844 : l'appellation usuelle d'hôtel d'Ambray, déjà cité comme tel dans un acte de vente de 1855, y trouve son origine. L'édifice est acquis en 1869 par la ville d'Angers pour y établir un orphelinat municipal de jeunes filles, tenu par les soeurs de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul, dont la communauté est installée à proximité, dans l'hôtel de Montiron (9 rue de la Harpe). Pour ces nouveaux besoins, un bâtiment bas en rez-de-chaussée (porche, bibliothèque, parloir, fourneau, bûcher) est construit en 1884 contre le mur de clôture sur rue, par l'architecte de la ville Charles Demoget. En 1902, Alexandre Aïvas, qui occupe la même fonction, édifie un grand bâtiment dans le jardin pour le réfectoire et les dortoirs, appuyé à la façade postérieure de l'aile droite, de ce fait partiellement masquée. En 1933, les lucarnes sont refaites selon le dessin initial, à l'exception de la baie centrale sur jardin (et peut-être sur cour) dont les ailerons et le fronton curviligne sont supprimés. Plus globalement les élévations semblent avoir été un peu simplifiées, d'après un dessin ancien de la façade sur jardin et la présence de clef saillante au centre de la plate-bande des fenêtres masquées par le bâtiment de l'orphelinat (visibles intérieurement). En 1936, le bâtiment de communs sur rue est détruit et le mur de clôture (qui subsiste encore à ses extrémités) est remplacé par une grille, de part et d'autre du portail conservé. Intérieurement, l'hôtel a été plusieurs fois réaménagé mais la distribution originelle est encore perceptible ; plusieurs huisseries, lambris et cheminées subsistent, notamment dans le vestibule, le salon et la chambre du rez-de-chaussée. Au milieu des années 1960, l'orphelinat prend le nom de Foyer d'Ambray pour jeunes filles ; depuis 1995, le lieu est désaffecté, en attente d'un nouvel usage.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan régulier en U

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; comble à surcroît

Typologie du couvrement

Voûte en berceau

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe ; pignon découvert ; noue

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Hôtel à plan régulier en U et élévations ordonnancées entre cour et jardin, à un étage carré et toits à longs pans sur le corps principal, longs pans brisés sur les ailes en retour. Elévations en moellon de schiste enduit, sauf l'avant-corps central sur jardin et les frontons des ailes de ce même côté, qui sont en tuffeau. Deux escaliers en pierre se font face, dans les ailes en retours, chacun rampe sur rampe. Le bâtiment de l'orphelinat sur le jardin est à deux étages carrés, et toit à longs pans, sans comble habitable. Ses élévations sont en schiste enduit avec pilastres en tuffeau aux extrémités (la façade antérieure est aujourd'hui uniformément ravalée).

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Acanthe ; pilastre, ordre ionique

Description de l'iconographie

Les consoles portant la corniche de la porte sur jardin sont ornées d'acanthes. Les cheminées des grand et petit salons présentent des hottes à pilastres cannelés surmontés de chapiteaux ioniques.

Commentaires d'usage régional

Hôtel à cour antérieure (type A).

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation

Observations concernant la protection de l'édifice

Edifice intéressant par sa date de construction postérieure à la Révolution, ultime exemple d'une habitation aristocratique du 18e siècle, construite en l'occurrence pour un riche industriel de cette période. Le démembrement du couvent des Augustins a permis l'établissement d'une vaste parcelle régulière générant une composition tout aussi régulière et ordonnancée, exceptionnelle dans la vieille ville où l'espace était compté. Les frontons des ailes côté jardin, la lucarne centrale sur jardin, d'après un relevé ancien (et peut-être son répondant sur cour) , par leurs formes empruntées au 17e siècle, donnent un premier exemple de l'historicisme qui débute en ce dernier quart du 18e siècle.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1989

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

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Vue de situation.
Vue de situation.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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Plan en 1906 de l'usine de chaussures et de l'hôtel d'Ambray voisin, sur le site de l'ancien couvent des Augustins.
Plan en 1906 de l'usine de chaussures et de l'hôtel d'Ambray voisin, sur le site de l'ancien couvent des Augustins.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP ; © Ville d'Angers
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