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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel Fortin

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Titre courant

Hôtel Fortin

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 38 avenue Jeanne-d'Arc ; 43 rue du Quinconce

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Angers extra-muros

Canton

Angers Centre

Lieu-dit

Centre-ville (quartier)

Adresse de l'édifice

Jeanne-d'Arc (avenue) 38 ; Quinconce (rue du) 43

Références cadastrales

1999 BX 925, 926

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1928

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Fortin Paul (commanditaire)

Description historique

Hôtel construit par l'architecte Henri Jamard sur des plans datés de 1928 pour Paul Fortin, vice-président de la banque le Crédit de l'Ouest (d'après casier sanitaire). André, Subes et Lalique collaborateurs.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation ; pièce

Observations concernant la protection de l'édifice

Exceptionnel hôtel particulier de style Art Déco, unique à Angers, l'une des plus remarquables constructions du 20e siècle dans la région. L'édifice, aux articulations très plastiques, présente de belles dispositions intérieures avec notamment un somptueux salon à deux niveaux s'ouvrant sur l'avenue en rotonde. De grands noms sont intervenus pour l'aménagement intérieur, le décorateur André qui travailla pour le paquebot Normandie, le ferronnier Raymond Subes et le maître-verrier René Lalique. L'édifice est surtout à apprécier pour lui-même car son style Art-Déco affirmé rompt avec la très forte homogénéité éclectique de l'avenue. Il forme un étonnant contraste, qui ne manque pas d'intérêt, avec l'hôtel voisin de style baroque 1900. Il est particulièrement dommage que les élévations aient été uniformément réenduites lors d'une récente rénovation, gommant les parties sombres, lui faisant perdre d'autant de sa plasticité. Cette tendance à supprimer les parties sombres de ces édifices de l'entre-deux-guerres au profit d'une uniformité claire révèle une méconnaissance de cette architecture qui recherchait précisément ces contrastes et ces jeux de lignes et de surfaces. On aboutit de ce fait à un amoindrissement substantiel de la qualité de ces constructions, qui pourrait être évité (voir par exemple la maison, 2 boulevard Georges-Clémenceau).

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

VISMER-ANGERSFAUB-ARCHI-DEMEURURBA

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Vue d'ensemble sur l'avenue Jeanne-d'Arc.
Vue d'ensemble sur l'avenue Jeanne-d'Arc.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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Vue d'ensemble sur l'avenue Jeanne-d'Arc.
Vue d'ensemble sur l'avenue Jeanne-d'Arc.
© Inventaire général, ADAGP
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