Hôtel
Hôtel Achille Joubert
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 11 rue des Arènes
Angers extra-muros
Angers Centre
Centre-ville (quartier)
Arènes (rue des) 11
1999 CZ 768, 769
En ville
3e quart 19e siècle
1862
Daté par source
Sur une partie de l'enclos de l'ancien couvent de la Fidélité (et plus anciennement site de l'amphithéâtre romain) , l'industriel angevin Achille Joubert, manufacturier de toiles à voile, se fait élever cette somptueuse habitation achevée en 1862, un an après le percement de la rue. Le fonds a été démembré après 1990 : une résidence moderne a été construite au n° 11 bis (parcelle 769) sur le jardin. Les communs situés au fond de ce dernier ont été détruits lors des travaux.
À signaler
Clôture ; élévation ; pièce
Par l'étendue initiale de son terrain et sa monumentalité architecturale (parti noble de l'hôtel entre cour et jardin) , cet édifice tranche sur l'ensemble d'un bâti environnant plus dense, situé en front de rue. La position perpendiculaire du logis (une solide masse rectangulaire) par rapport à la rue laissait libre un grand jardin qui constituait une seconde échappée visuelle le long de la voie (après l'hôtel Barrier, à l'angle du bld Mal-Foch). La clôture basse à balustrade de l'ancien jardin a pu être préservée, au devant de la résidence moderne du n° 11 bis heureusement placée en retrait. Celle-ci illustre bien le risque qui pèse sur ces demeures majeures du centre-ville, soumises de par leur grand terrain à la pression foncière. Si l'environnement a quelque peu souffert, la distribution générale reste encore lisible, la cour d'entrée toujours annoncée sur la rue par la grille originelle. Les façades de tuffeau sont timbrées des armes du propriétaire au-dessus des portes (côtés cour et jardin). Elles constituent très probablement, après l'hôtel Montrieux (3, bld Mal-Foch) , un des tous premiers exemples des architectures néo-17e siècle, alliant à une robuste structure classique quelques motifs baroques (cuirs découpés) au-dessus des baies. Les lucarnes seules ont souffert des ravalements. A signaler également la qualité des intérieurs (visités en 1988) , attestant une réalisation prestigieuse.
1999
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
1999
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Dossier individuel
VISMER-ANGERSFAUB-ARCHI-DEMEURURBA