Maison
De maître
Castel
La Grande-Flècherie
Maison de maître dite château de La Grande-Flècherie
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; chemin de Meule-Farine
Angers extra-muros
Angers Nord
Capucins (quartier)
Meule-Farine (chemin de)
1810, 1840, 1999 AD 7, 16, 18
En écart
Cour ; jardin ; parc ; vivier ; buanderie ; laiterie ; écurie ; garage ; étable ; poulailler ; ferme
3e quart 19e siècle
1868
Porte la date
Pelou Joseph (commanditaire) ; Brullé Jeanne (commanditaire)
Le lieu de la Flècherie est attesté comme hameau sur la carte de Cassini vers 1770, et comme exploitation agricole d'après les cadastres de 1810 et 1840. Le petit château actuel de la Grande-Flècherie a été construit en 1868 (date portée sur une plaque d'ardoise, fronton du portail d'entrée du logis) pour le notaire Joseph Pelou et son épouse Jeanne Brullé : monogramme PB pour Pelou-Brulay sur la lucarne de l'avant-corps. L'édifice est vendu en 1889 par leur fils Prosper, manufacturier et ancien directeur de la tréfilerie du Clon, à Georges-Paul Garban. Ce dernier revend en 1897 à Mme Onésine Lorin, ascendante d'Alain Hodebourg de Verbois, l'actuel propriétaire des lieux. Une pièce d'eau ou vivier appelée la douve, à l'est de la grande pelouse, est héritée d'une propriété antérieure. De même, le bâtiment des étables et écuries s'adosse à un mur de schiste remployé d'une habitation précédente. La partie nord du parc a quasiment disparu faute d'entretien et laissé place aux pâturages. Le contournement nord d'Angers de l'autoroute Paris-Nantes, dont les travaux s'engageront dans les prochaines années, portera atteinte à l'intégrité du site, à quelques mètres au nord du logis proprement dit.
Schiste ; moellon ; enduit
Ardoise
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage en surcroît ; en rez-de-chaussée
Élévation ordonnancée sans travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon ; pignon ; noue
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
Demeure de villégiature.
Menacé
À signaler
Communs ; parc ; élévation
Grande demeure de notable à usage de villégiature suburbaine, appelé château en raison de l'xistence du parc plus que de la taille de la maison. Un type architectural peu répandu sur la commune même d'Angers. Il en existe trois sur la ligne de crête qui domine la vallée de la Mayenne et l'île Saint-Aubin, les deux autres étant le château du Verger, chemin du Chêne-Belot, et le château des Forges, route d'Epinard (voir fiches). Au milieu de vastes parcs dans l'unique zone encore rurale de la commune, ils constituent un bel ensemble paysager en même temps qu'un rare témoignage architectural d'une certaine vie sociale du 19e siècle. L'édifice est un bon exemple de petit château massé de style néo-17e siècle avec les volumes et les couvertures fortement hiérarchisés, l'avant-corps central plus élevé concentrant l'essentiel des effets, portail à bossages et fronton curviligne brisé, pilastres, pseudo-lucarne s'emboîtant dans un autre fronton brisé et arborant le monogramme du maître d'ouvrage. Le domaine est encore complet, communs à élévations ordonnancées à pignon central avec chaînages brique et pierre relevant d'une architecture pittoresque, grande pelouse d'accès à la demeure, parc aux arbres centenaires, ferme mitoyenne et prairies tout autour. Comme pour le château du Verger, la future autoroute Paris-Nantes viendra perturber le cadre de cet ensemble.
Propriété privée
1999
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
1999
Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
Dossier individuel
VISMER-ANGERSFAUB-ARCHI-VILLEGIA