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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de voyageurs dit Hôtel de la Fontaine, puis du Relais, puis de la Boule d'Or du côté du soleil levant

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel de voyageurs

Appellation d'usage

Hôtel de la Fontaine ; Hôtel du Relais ; Hôtel de la Boule d'Or du côté du soleil levant

Titre courant

Hôtel de voyageurs dit Hôtel de la Fontaine, puis du Relais, puis de la Boule d'Or du côté du soleil levant

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 23 rue Baudrière

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Angers intra-muros

Canton

Angers Centre

Lieu-dit

Centre-ville (quartier)

Adresse de l'édifice

Baudrière (rue) 23

Références cadastrales

1840 H2 1476 bis ; 1970 BT 256, 267 ; 1999 BT 339, 412, 464, 465, 466, 468

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; écurie ; cellier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Rabut Macé (commanditaire)

Description historique

Une mention signale en 1610 un hôtel de voyageurs dit de la Fontaine (d'après travaux historiques) : le nom venait de la fontaine municipale Pied-Boulet, sur la rue Baudrière, qui était à hauteur de l'allée menant à l'hôtel en coeur d'îlot. Connu ensuite sous l'appellation d'hôtel du Relais car il fournissait les chevaux de poste, il est dénommé de "la Boule d'Or du côté du soleil levant" dans une déclaration de cens au roi de 1678 (d'après source) , appellation qu'il gardera durant tout le 18e siècle. Une représentation d'une boule d'or se voyait encore en 1913 sur la façade de la maison du n° 23, rue Baudrière, où se trouvait le porche d'accès (d'après travaux historiques) : il s'agit peut-être du motif qui orne le centre d'un des balcons du troisième étage, encore visible sur une photographie de 1971 et aujourd'hui disparu. L'activité hôtelière n'est plus attestée au 19e siècle, car l'établissement est transféré dans de nouveaux locaux, boulevard Carnot (actuels n° 25-27). Des vestiges en ont subsisté jusque dans la première moitié du 20e siècle. D'après l'unique représentation connue, les bâtiments principaux de l'hôtellerie, les corps nord et est autour de la cour principale, dataient du 17e siècle. Ils seraient dus à un certain Macé Rabut, attesté comme messager de l'université d'Angers à la fin du 16e siècle (d'après travaux historiques) : ils dateraient alors du début du 17e siècle. La maison sur rue était indépendante : elle remonte au 16e siècle, mais largement reconstruite vers 1840. Elle ne semble pas faire partie des appartenances initiales de l'hôtellerie car elle n'est pas mentionnée dans la déclaration de 1678 : par contre, la parcelle qu'elle dessine fait partie intégrante de l'hôtellerie sur le plan de recensement de la population d'Angers dressé vers 1769.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Tuffeau ; moyen appareil

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; comble à surcroît

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; noue

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier en équerre ; en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Hôtellerie située sur une vaste parcelle irrégulière en coeur d'îlot, avec accès principal par un passage couvert traversant un logis commerçant, rue Baudrière, et des accès secondaires vers des ruelles postérieures. Elle s'organisait autour de deux cours. Un dessin de la fin du 19e siècle en propose une vue partielle : trois corps de logis entourant la cour principale, ceux du nord et de l'est en tuffeau appareillé, à un étage carré et comble à surcroît. Un escalier extérieur dessert une terrasse portée par des arcades, cette terrasse desservant les pièces d'habitation du premier étage des corps est et nord. Le rez-de-chaussée semble principalement être à usage de communs, celliers, écuries, et de passages, celui entre les deux cours à voûtes d'arêtes.

État de conservation (normalisé)

Détruit

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Le principe organisationnel d'une maison sur rue dont le rez-de-chaussée est occupé par un porche ou une boutique longée par une allée menant à l'hôtellerie en coeur d'îlot semble une forme traditionnelle pour ces établissements antérieurs à la Révolution (voir l'auberge de la Tête-Noire ou l'hôtel du Cheval-Blanc, 10 et 12-14, rue Saint-Aubin).

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

Cour intérieure principale de l'hôtellerie : vue d'ouest en est ; dessin ; 2e moitié 19e siècle.
Cour intérieure principale de l'hôtellerie : vue d'ouest en est ; dessin ; 2e moitié 19e siècle.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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