POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Chapelle de l'hospice Sainte-Marie, actuellement lieu d'accueil du Centre hospitalier universitaire

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Vocable - pour les édifices cultuels

Sainte-Marie

Destination actuelle de l'édifice

Centre hospitalier universitaire

Titre courant

Chapelle de l'hospice Sainte-Marie, actuellement lieu d'accueil du Centre hospitalier universitaire

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 3 rue Larrey

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Angers extra-muros

Canton

Angers Nord

Lieu-dit

Capucins (quartier)

Adresse de l'édifice

Larrey (rue) 3

Références cadastrales

1999 AP 170

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Hôpital dit hospice Sainte-Marie, actuellement Centre hospitalier universitaire

Références de l'édifice de conservation

IA49006435

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1840

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

La chapelle constitue la partie remarquable du programme hospitalier du 19e siècle dû à Edouard Moll. Son aspect évolua plusieurs fois depuis les premiers projets de 1840 jusqu'à sa réalisation au milieu des années 1850, dans un sens chaque fois plus monumental : la modeste chapelle néo-classique initiale laissa progressivement place à une vaste chapelle en croix grecque de conception palladienne, surmontée d'un dôme, non prévu à l'origine. Un imposant portique à piliers et colonnes porte un vigoureux fronton triangulaire qui resta longtemps avec des pierres d'attente : la sculpture, la Science secourant l'humanité souffrante ne fut réalisée qu'en 1902 par Louis Carrier-Belleuse, fils du sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse, lui-même élève de David d'Angers. Le dôme circulaire qui le surmonte souligne la verticalité du portique, en fort contraste avec l'horizontalité et la muralité des croisillons du transept de part et d'autre, le tout s'équilibrant dans une élévation en forme de T renversé. Comparativement à la nef et au choeur de taille réduite, les bras latéraux du transept sont surdimensionnés car destinés à accueillir les nombreux patients de l'hospice venant directement des bâtiments s'articulant de part et d'autre de la chapelle. La réputation de la chapelle vient de son riche programme pictural, qui couvre toutes les élévations, entrepris de 1857 à 1868, complété par une dernière oeuvre en 1878, et partagé entre trois artistes angevins, Jules Dauban, Eugène Appert et Jules Lenepveu (thèmes liés à la vie de la Vierge et à l'histoire locale hospitalière). Désaffectée depuis 1967, la chapelle sert aujourd'hui d'accueil général.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Rédaction générale de la fiche à venir.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

1/2
Vue de la cour d'honneur, avec la chapelle.
Vue de la cour d'honneur, avec la chapelle.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
Voir la notice image
Vue de la cour d'honneur, avec la chapelle.
Vue de la cour d'honneur, avec la chapelle.
© Inventaire général, ADAGP
Voir la notice image