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Plateforme ouverte du patrimoine

Ensemble d'édifices derrière façade

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ensemble d'édifices derrière façade

Titre courant

Ensemble d'édifices derrière façade

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 6 à 14 place Louis-Imbach ; 2, 4 rue Saint-Etienne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Angers intra-muros

Canton

Angers Centre

Lieu-dit

Centre-ville (quartier)

Adresse de l'édifice

Louis-Imbach (place) 6 à 14 ; Saint-Etienne (rue) 2, 4

Références cadastrales

1840 H1 130 à 135 ; 1980 BR 261 à 266 ; 1999 BR 265, 266, 498, 502

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Hôtel ; maison ; immeuble ; boutique

Nom de l'édifice

Ville

Références de l'édifice de conservation

IA49006892

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 19e siècle

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Farran (commanditaire) ; Joubert (commanditaire)

Description historique

La décision en 1806 d'aliéner la prison (site des actuels n° 14, place Louis-Imbach et 2-4, rue Saint-Etienne) semble le point de départ d'une opération d'embellissement du bas de la place, concernant deux hôtels particuliers, un immeuble faisant l'angle avec la partie inférieure de la place, et trois maisons sur l'emplacement de la prison démolie. Les deux hôtels, Talourd de la Carterie (n° 10) et Decajeul puis Blanchard de Pégon (n° 12-12 bis) , sont alors fortement repris pour s'intégrer dans le nouvel ensemble, ce dernier par sa situation centrale recevant un traitement de façade distinct pour créer une composition ordonnancée. L'immeuble, à la place d'un petit hôtel et de la partie antérieure de la cour d'entrée de l'hôtel Talourd, ainsi que les trois maisons, sont des constructions entièrement neuves de ce premier quart du 19e siècle. Cette opération urbanistique pourrait être le fruit d'une entente des familles Farran et Joubert, propriétaires des parcelles concernées (respectivement n° 6 à 10 et 12-12 bis) ; proches de la municipalité, elles auraient pu obtenir que les nouvelles maisons succédant à la prison soient incluses dans ce nouvel ensemble architectural. Il n'est pas impossible, en ce cas, que le dessin des élévations soit redevable à Jean-François Demarie, alors architecte-ingénieur de la ville. Dès la fin du 19e siècle, les rez-de-chaussée des hôtels sont transformés en commerce. L'ensemble subsiste toujours en élévation, mais l'hôtel Joubert ainsi que deux des trois maisons voisines, font aujourd'hui partie de la Bourse du travail et n'existent plus qu'à l'état de façade.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; bossage ; appareil mixte

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; étage en surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; noue

Commentaire descriptif de l'édifice

Une grande élévation homogène à travées ordonnancées unifie sur la rue six édifices : successivement un immeuble d'angle avec pan coupé, deux hôtels et trois maisons, le tout d'une longueur d'environ 85 m. La partie centrale - l'hôtel n° 12-12 bis - forme un axe de composition par son traitement distinct avec ses pilastres sur dosserets et son couronnement à balustres ; seule, cette partie est entièrement en tuffeau appareillé (avec la maison voisine au n° 14) alors que toutes les autres élévations sont en schiste enduit. Très altérés par des commerces modernes, les rez-de-chaussée présentent des bossages, notamment l'immeuble d'angle qui présente encore des arcades. Les élévations sont à deux étages carrés et étage en surcroît éclairé par de petites lucarnes en bois - une unique lucarne en pierre somme le pan coupé de l'immeuble. Les couvertures sont à longs pans avec pignons couverts, et des croupes terminent le front principal, à l'extrémité sud et au pan coupé.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Entrelacs

Description de l'iconographie

Les fenêtres du premier étage de la plupart des façades (à l'exception des 12-12 bis, place Louis-Imbach) présentent une frise d'entrelacs sous leur corniche ; l'absence de ce décor au n° 14 est due à un ravalement.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation

Observations concernant la protection de l'édifice

Cet ensemble concerté représente une des rares tentatives d'embellissement de la ville par des constructions modernes d'une certaine ampleur urbanistique dès les premières années du 19e siècle. Il l'est d'autant plus intéressant morphologiquement qu'il réunit une typologie variée en matière d'habitat : hôtels particuliers, maisons locatives et même un petit immeuble à pan coupé, l'un des tout premiers à Angers. Par son écriture stylistique encore d'esprit Louis XVI, il illustre finalement avec retard le type d'opération urbanistique que la ville d'Angers n'a jamais réussi à réaliser sous l'Ancien Régime.

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2007

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

Vue de situation, détail d'une carte postale, fin 19e siècle.
Vue de situation, détail d'une carte postale, fin 19e siècle.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP ; © Conseil général du Maine-et-Loire
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