Église paroissiale Saint-Martin-de-Vertou

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Martin-de-Vertou

Titre courant

Église paroissiale Saint-Martin-de-Vertou

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Grez-Neuville ; place de l'Eglise

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pays Segréen

Canton

Lion-d'Angers (Le)

Adresse de l'édifice

Eglise (place de l')

Références cadastrales

1812 B1 114, 115 ; 1962 AD 128

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle ; 4e quart 17e siècle ; milieu 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1672 ; 1679

Commentaires concernant la datation

Date portée ; daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribué par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Constable Vincent (commanditaire)

Description historique

Les parties les plus anciennes de l'édifice, la nef du début du 12e siècle et le choeur de la fin du 12e siècle, ont subi de nombreux remaniements. Le passage des Ligueurs vers 1590 et de César de Vendôme en 1615 ont endommagé le bâtiment qui est restauré par l'architecte Chantepie d'Angers en 1679 (modification des parements et des ouvertures). Le curé Vincent Constable réaménage le choeur en commandant des autels et des retables. De 1840 à 1860, l'église subit de nouvelles modifications. La charpente à chevrons pourrait dater du 15e siècle. Elle a été peinte en 1863 en jaune et rouge avec des rubans de quatre-feuilles dorés. L'arc triomphal et l'abside ont été restaurés par l'architecte Dellêtre en 1839. La voûte de la fin du 12e siècle présente une croisée d'ogives en forme de tores posés sur des bandeaux moulurés. La porte en arc brisé peut-être du 13e siècle est encadrée de contreforts récents. Les ouvertures du pignon nord ont été remaniées. La porte agrandie en 1844 présente une clé au linteau ornée des armes de saint Martin. Au-dessus le mur conserve les claveaux d'une petite baie en plein-cintre et la grande fenêtre aurait été percée au 17e siècle. Le mur est conserve la voussure en plein-cintre de tuffeau d'une large porte aujourd'hui obturée. Adossée au choeur, une sacristie a été aménagée au 17e siècle sur les fondations de la chapelle seigneuriale de la Grandière, dédiée à sainte Catherine. Le chevet circulaire est percé de deux baies par Dellêtre en 1839. Sur le côté ouest un contrefort abrite l'escalier d'accès au clocher. En haut de la tour, le beffroi est essenté et sommé d'une flèche octogonale. L'ensemble restauré en 1842 pourrait dater du 13e siècle si l'on observe la meurtrière pratiquée sur sa face sud et la porte appareillée de claveaux en grès sur la face nord. Une grande baie 19e siècle est pratiquée dans le mur de la nef, avec à sa gauche, une trace de piédroit de la fenêtre antérieure et, en suivant, une baie qui porte l'inscription 1672. Les trois retables de l'église ont été commandés par Vincent Constable entre 1697 et 1700. Le retable du maître-autel a été réalisé par Jean Simon père, les deux autres par Jean Simon fils.

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; moellon ; schiste

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; flèche polygonale ; croupe ronde

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église est disposée selon un axe nord/sud, le choeur n'étant pas traditionnellement à l'est mais au sud. Le plan est constitué d'une nef simple avec un choeur semi-circulaire flanqué à l'est de la sacristie et à l'ouest de la tour de clocher carrée sommée d'une flèche polygonale. L'entrée dans l'église s'effectue par une porte en arc brisé sur le flanc ouest de l'église. La maçonnerie en blocage mêle mortier et moellons de grès roux et ocre de toutes tailles. Pour rétablir l'assise du mur, des rangs de plaquettes de schiste et de grès sont intercalés. Les couches successives de mortier lissé orange, d'enduits gris et d'ocre mêlés de sables grossiers, témoignent des reprises dans les parements. Le mur est présente une même maçonnerie en blocage avec une dominance de moellons en grès rouge parfois disposés en arêtes de poisson.

État de conservation (normalisé)

Bon état ; restauré

Date et niveau de protection de l'édifice

1972/10/26 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Élévation ; toiture : inscription par arrêté du 26 octobre 1972

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Eglise à tour décentrée, conservant un appareillage ancien (nef) ; lambris du 15e repeint au 19e siècle. Retable sculpté en terre cuite.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Conditions d'ouverture au public

Ouvert au public ; utilisation cultuelle

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Copyright de la notice

© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Steimer Claire

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70