Hôpital ; asile d'aliénés
Fondation du Bon Sauveur
Hôpital, puis asile d'aliénés, dit fondation du Bon Sauveur
Normandie ; Manche (50) ; Picauville ; route de Saint-Sauveur route départementale 15
Oeuvre située en partie sur la commune : Etienville; Anciennement région de Basse-Normandie
Sainte-Mère-Eglise
Sainte-Mère-Eglise
Pont-l'Abbé
Route départementale 15 (route de Saint-Sauveur)
En écart
Église ; bureau ; chaufferie ; cheminée ; cimetière ; parc ; jardin
2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
1834 ; 1838 ; 1856 ; 1892 ; 1900 ; 1902 ; 1903 ; 1950
Daté par travaux historiques ; date portée
Attribution par source ; signature
Une ordonnance royale du 15 mai 1836 approuve la fondation d'un établissement destiné à assurer l'éducation des enfants et les soins aux malades réalisée deux ans plus tôt, en 1834, par Mme Feuillie de Riou, à l'emplacement du "château Bertin". La direction en est confiée aux religieuses du Bon Sauveur de Caen, qui s'installent officiellement en février 1837. La fondatrice finance à cette même époque la construction d'une chapelle et contribuera à l'agrandissement de l'établissement (nouvelles constructions en 1838, acquisition de maisons voisines pour aménager une entrée côté bourg...). En 1852, le droit de recevoir et de soigner des aliénés est accordé à la congrégation de Picauville. Un nouveau bâtiment est construit en 1856 pour "séparer l'enfance de l'âge mûr, isoler les épileptiques, établir un classement entre les convalescents, les malades paisibles et ceux qui sont agités". De nouvelles constructions sont effectuées vers 1870, en 1892 (bâtiment dit Lourdes, date portée), 1900 (bâtiment dit Le Bon Secours, date portée), 1902 (bâtiment dit Saint-Yves, date portée) et 1903 (bâtiment dit Sainte-Claire, date portée). Un orphelinat est ouvert en 1901 (fermé en 1903). L'hôpital de Picauville est partiellement détruit en 1944. La construction d'une nouvelle chapelle est entreprise en 1950 (pose de la première pierre, date portée), d'après les plans des architectes Levavasseur et Lebreton ; elle s'achève en 1954 (année de consécration). A l'intérieur, les stalles en chêne et le bas-relief en bois doré à la feuille sont dus au sculpteur Etienne Rebuffet (1922-1995), de Saint-Lô, les verrières et la mosaïque de verre suspendue au-desus du choeur au maître-verrier Auguste Labourdet (1871-1964). Le clocher, indépendant de l'édifice, est haut de 47 m ; les décors de ferronerie sont l'oeuvre du ferronnier d'art Raymond Subes (1891-1970). De nouveaux pavillons d'hospitalisation sont construits à partir de 1972, pour remplacer ceux qui avaient survécu aux bombardements mais devenus inadaptés. A cette même époque, la distinction entre "quartiers hommes" et "quartiers femmes" est abandonnée, au profit d'une répartition des malades en services, dirigés par des équipes mixtes. En 2008, les différents bâtiments qui composent le site de la Fondation Bon Sauveur de Picauville se répartissaient entre Administration, Services techniques, Services logistiques, Médico-sociales, Centre hospitalier, Communauté (dont chapelle et cloître), Divers, Locaux sociaux, Bâtiments non exploités et Bâtiments non exploités dont la démolition est envisagée. Le cimetière de la comunauté longe la route départementale 15. Vers 1950, l'hôpital accueillait environ 800 malades, 40 élèves à l'école de couture et d'enseignement ménager, 80 enfants à l'école Saint-Michel et au pensionnat, 45 enfants au cours médico-pédagogique. Il comptait alors 68 religieuses et une centaine d'employés. Présence, dans le parc, d'un groupe sculpté (centenaire 1937, par Bouet, de Caen), de deux statues de la Vierge à l'Enfant, d'une statue de Saint-Michel terrassant le dragon, d'une statue du Christ et de la donatrice, d'une statue du Christ. Dans l'un des bâtiments, peinture de l'abbé Jamet et de mère de Riou (A. Lengkeek, 1945).
Calcaire ; moellon ; enduit ; enduit partiel ; brique ; béton
Ardoise ; béton en couverture ; métal en couverture
2 étages carrés ; étage de comble
Toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; croupe ; toit bombé ; lanterneau ; toit polygonal ; appentis
Inégal suivant les parties ; menacé
2006/03/03 : inscrit MH
La chapelle en totalité, y compris l'ensemble de son agencement (cad. Picauville AC 536, lieudit Pont l'Abbé ; Etienville AB 1, lieudit Pont l'Abbé) : inscription par arrêté du 3 mars 2006
Propriété privée
2008
© Région Basse-Normandie - Inventaire général
2011
Lecherbonnier Yannick
Dossier individuel
Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33