Abbaye de Bénédictins Saint-Pierre, puis église paroissiale Saint-Prix

Désignation

Dénomination de l'édifice

Abbaye

Genre du destinataire

De bénédictins

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Pierre ; Saint-Prix

Destination actuelle de l'édifice

Église paroissiale

Titre courant

Abbaye de Bénédictins Saint-Pierre, puis église paroissiale Saint-Prix

Localisation

Grand Est ; Marne (51) ; Orbais-l'Abbaye

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Champagne-Ardenne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montmort-Lucy

Références cadastrales

1986 C1 162 ; 1824 C1 219

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 12e siècle ; 1er quart 13e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

Limite 17e siècle 18e siècle

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Abbaye fondée vers 680 (ordre de Saint-Benoît) ; reconstruite au cours du 4e quart du 12e siècle et au début du 13e ; dévastée peu après le traité de Troyes (1420) : la nef s'écroule peut-être une première fois à ce moment la ; travaux divers sous l'abbatiat de Louis de Bourbon, cardinal de Vendôme, 1er abbé commendataire connu et cité de 1520 à 1525 (dont carreaux de pavement, stalles) ; situation matérielle qui se dégrade ensuite ; en 1651 ou 1652, la nef s'effondre (abbatiat de Pierre de Séricourt) ; elle est ensuite remplacée par un plafond de bois ; les travaux de reconstruction nécessaires ne sont jamais exécutés, faute de moyens financiers suffisants ; vers 1675 (abbatiats de dom Monge et dom Jamet) , restaurations des contreforts et de la charpente ; en 1701, travaux de consolidation à la nef (abbatiat de dom Nicolas du Bout, à qui on doit la plupart des connaissances sur l'abbaye, les titres ayant disparus) ; l'église abbatiale est aujourd'hui réduite à une portion d'édifice composé d'un choeur, d'un transept saillant et d'une unique travée de nef avec ses bas-côtés ; on sait qu'en 1180, un autel dédié à la Vierge et à saint Thomas est consacré par l'archevêque de Reims Guillaume-aux-blanches-Mains ; l'église n'était qu'un bâtiment en cours de construction dont la première campagne de travaux venait sans doute de s'achever, ce qui en place le début autour de 1170 ; de cette première campagne datent les parties basses du choeur : déambulatoire avec 5 chapelles rayonnantes, celle dans l'axe étant plus profonde (travée droite voûtée en berceau et voûte d'ogives) ; les parties hautes du choeur sont issues d'une campagne plus tardive : 1180 1200 ; ce choeur est composé d'une travée droite barlongue et d'une demi travée sextpartite, son élévation est à 3 niveaux : grandes arcades, triforium couloir, fenêtres hautes (2 lancettes avec un occulus pour les parties tournantes, triplets pour les parties droites) ; parties occidentales du transept et unique travée de nef datant d'une 3e campagne, vers 1210 (le remplage des baies devient véritable)

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre de taille ; meulière

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile plate

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives ; voûte en berceau brisé

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ronde ; pignon découvert

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1840 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM51000595 ; IM51000606 ; IM51000599 ; IM51000605 ; IM51000603 ; IM51000598 ; IM51000607 ; IM51000593 ; IM51000596 ; IM51000608 ; IM51000591 ; IM51000604 ; IM51000590 ; IM51000597 ; IM51000601 ; IM51000592 ; IM51000594 ; IM51000600