Haut fourneau ; fonderie
Fonderie Denonvilliers Fils et Cie, puis Fonderies d'art et de bâtiment
Maison
Haut fourneau, puis fonderie Denonvilliers Fils et Cie, puis Fonderies d'art et de bâtiment, puis maison.
Grand Est ; Marne (51) ; Sermaize-les-Bains
Anciennement région de : Champagne-Ardenne
Marne
Thiéblemont-Farémont
La Forge
1981 AE 65, 76, 272, 288, 289 ; AK 392
En village
La Saulx
Atelier de fabrication ; cité ouvrière ; logement patronal ; bureau d'entreprise ; chapelle ; logement d'ouvriers
2e quart 19e siècle (détruit) ; 3e quart 19e siècle
1863
Daté par source ; daté par travaux historiques
Morel et Jacquot exploitent en 1840 un haut fourneau en moulerie autorisé deux ans avant. L'affaire est reprise peu après 1850 par Hannotin et Brouillard, qui produisent de la fonte à refondre. Puis la veuve Adolphe Breuil fait construire une maison patronale en 1863. En 1870, L. Denonvilliers, doyen des fondeurs de Paris, rachète les bâtiments et les exploite sous la raison sociale Hauts Fourneaux et Fonderies de Sermaize, qui devient L. Denonvilliers Fils et Saleur jeuné en 1877. Les hauts fourneaux sont éteints en 1883, laissant la place à une fonderie exploitée sous la raison sociale Denonvilliers Fils et Cie en 1885 et S.A. fonderie d'art et de bâtiment en 1891. En 1895 l'usine est rachetée par Capitain-Gény de Vecqueville (52) , qui provoque la cessation de l'activité en juillet 1897. Une grande partie des bâtiments est détruite pendant la guerre de 1914-1918. Depuis lors, les bâtiments subsistants servent d'entrepôt à la sucrerie (IA51000228) et de maison d'habitation. L'usine emploie 35 hommes et 7 enfants en 1840, 9 en 1854, une douzaine entre 1860 et 1863, 80 en 1866, 40 en 1868, 150 en 1874, 275 en 1876, 187 en 1880, 182 en 1882, et 80 en 1895. Denonvilliers était un patron social qui appliquait les théories de Léon Harmel de Warmeriville (IA51000160).
Bois ; pierre ; moellon ; brique ; enduit
Tuile mécanique ; tuile plate ; ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Charpente métallique apparente
Élévation ordonnancée
Shed ; toit à longs pans brisés ; appentis ; demi-croupe
Énergie hydraulique ; énergie thermique
Le logement patronal, dont la toiture du corps central est couverte en ardoise, a un étage carré et un étage de comble. La couverture du bureau, composée de tuiles mécaniques, possède une croupe. Deux des logements de la cité ouvrière présentent un gros oeuvre constitué de bois.
Baie rectangulaire,oculus,arc plein cintre
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1988
© Inventaire général
1991
Grasset L. ; Alvès dos Santos G.
Dossier individuel
Patrimoine industriel
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81