Couvent
De nouvelles catholiques
Couvent des Dames Régentes
École supérieure
Couvent de nouvelles catholiques dit couvent des Dames Régentes, actuellement partie de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers
Grand Est ; Marne (51) ; Châlons-sur-Marne ; 3 rue de La Rochefoucault-Liancourt
Anciennement région de : Champagne-Ardenne
Châlons-en-Champagne centre
La Rochefoucault-Liancourt (rue de) 3
1826 E 176 ; 1981 BD 273
En ville
Chapelle ; bâtiment conventuel
École supérieure dite Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers
IA51000396
4e quart 17e siècle
3e quart 19e siècle
1686 ; 1853 ; 1858
Datation par source ; datation par travaux historiques
Attribution par source
Vialard de Herse Félix (commanditaire)
Le couvent des Dames Régentes est installé à Châlons par l'évêque Félix Vialard de Herse, qui, dans l'esprit de la Contre-Réforme, favorisa l'installation de plusieurs couvents de religieux à vocation enseignante. Dès 1667, il achète une propriété à l'abbaye de Toussaints au ban de l'Ile, à charge de payer un cens de 6 deniers aux religieux de Toussaints. Dès 1686, Félix Vialard de Herse entreprend la construction des bâtiments actuels, à l'emplacement notamment de l'hôtel des arquebusiers qui se trouve transféré dans l'actuelle rue de l'Arquebuse. Le couvent est fermé à la Révolution. A partir de 1806, les bâtiments conventuels sont réunis à ceux du séminaire pour abriter, à l'initiative de Napoléon Ier, l'école des Arts et Métiers créée en 1780 par le duc François de La Rochefoucault-Liancourt. Entre 1853 et 1854, l'architecte Isabelle entreprend la restauration des bâtiments. Sur la rue, il transforme une travée en entrée monumentale. Sur le jardin, à partir de 1858, il crée trois corps de bâtiments, à l'emplacement du cloître : une galerie couverte, un corps de bâtiment présentant cinq grandes arcades à fronton et une orangerie.
Calcaire ; pierre de taille
Ardoise
Plan allongé
1 vaisseau ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans brisés ; croupe ronde ; croupe brisée
La chapelle, de plan allongé a une façade édifiée en calcaire dit pierre de Savonnières, le reste des mur est en craie. Les bâtiments conventuels sont construits en carreaux de craie avec encadrement des baies en pierre de Savonnières. Le toit est à longs pans et croupes brisées couvert en ardoise. La porte principale fut reconstruite, en pierre de taille calcaire par l'architecte Isabelle au milieu du 19e siècle, pour en faire une entrée monumentale.
Sculpture
Guirlande ; Agneau mystique ; pot à feu ; draperie
Le portail à deux battants est surmonté d'un tympan en plein cintre vitré. L'ensemble est inscrit dans une embrasure rectangulaire. De part et d'autre du portail se trouvent, au rez-de-chaussée, deux baies à l'encadrement mouluré, surmontées par un oculus décoré d'une guirlande de fleurs. Le portail est surmonté d'un couronnement pyramidé, orné d'un agneau mystique placé sous un dais, au dessus se trouve une inscription. Le couronnement est encadré par des pots à feu.
1984/11/16 : inscrit MH ; 1997/11/03 : inscrit MH
Couvent des Dames Régentes : façades et toitures de l'ancien couvent des Dames Régentes (cad. BD 273) : inscription par arrêté du 16 novembre 1984. A l'intérieur du bâtiment de la direction : passage d'entrée et les deux porte-flambeaux avec leur socle, cage d'escalier avec son escalier : inscription par arrêté du 3 novembre 1997.
Propriété de l'Etat
2001
© Inventaire général
2002
Bonnet Claire ; Miguel Sandra
Sous-dossier
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81