Hôtel, actuellement musée municipal dit musée Garinet

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Musée Garinet

Destination actuelle de l'édifice

Musée

Titre courant

Hôtel, actuellement musée municipal dit musée Garinet

Localisation

Grand Est ; Marne (51) ; Châlons-sur-Marne ; 13 rue Pasteur

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Champagne-Ardenne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Châlons-en-Champagne centre

Adresse de l'édifice

Pasteur (rue) 13

Références cadastrales

1826 G 123 ; 1981 AZ 17

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 15e siècle 16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 1ère moitié 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle ; 19e siècle ; 4e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

De Thomassin Philippe (habitant célèbre) Guillaume Pierre (habitant célèbre) Garinet Claude Joseph (habitant célèbre) Garinet Jules (habitant célèbre, donateur)

Remploi

Remploi provenant de : 51, Châlons-en-Champagne

Description historique

Cet hôtel a été bâti à la fin du 15e s. ou au début du 16e s., comme en témoignent les moulures des baies sur cour et les poutres mises à jour en 1985. Il s'agit du plus ancien édifice civil de Châlons construit en matériau dur. En 1599, Philippe de Thomassin, vidame de Châlons, fit transférer le siège du fief du vidamé dans cet hôtel dont il était devenu propriétaire 2 ans plus tôt. Par achat, il passa entre les mains de Pierre Guillaume, seigneur de Saint-Eulien, qui le conserva de 1627 à 1654. Ce dernier accomplit de grands travaux dans l'hôtel qui ont presque tous été masqués par les modifications du 19e s. hormis le portail sculpté qui se trouve sur la façade ouest. Le vidamé passa, par héritage, puis par achat, entre les mains de grands personnages, dont aucun ne vint demeurer à Châlons. Il fut supprimé à la Révolution et l'hôtel fut acquis le 20 mars 1801 par Claude Joseph Garinet qui le transforma en 1832 en demeure bourgeoise. La façade sur rue et la toiture date de cette époque. Son fils Jules Garinet y habita ensuite. A la mort de Mme Garinet, les collections et l'hôtel furent légués à la ville pour en faire un musée. Le legs fut définitivement accepté en 1899 et des travaux intérieurs furent exécutés. De 1940 à 1944, il fut occupé par les allemands. En 1958, les communs furent rasés. En 1977, des étais sont placés pour arrêter le mouvement de la façade ouest. Elle fut restaurée à la fin des années 80 et au début des années 90. Actuellement, l'hôtel abrite le musée Garinet. Il conserve des éléments intérieurs contemporains de la construction, des 18e et 19e s. Dans la cour se trouve le portail de l'ancien couvent Sainte-Marie, remonté à cet emplacement en 1958.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; brique ; appareil à assises alternées

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant, suspendu, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

Cet hôtel se situe entre cour et jardin. Le logis est perpendiculaire à la rue. Il est bâti en majorité en appareil à assises alternées de briques et craie. Le rez-de-chaussée de la façade sur rue et sur cour est en pierre calcaire. L'encadrement des baies et les chaînes d'angle sont en pierre de Savonnières. L'hôtel comprend un étage carré et un étage de comble. Les fenêtres du rez-de-chaussée de la façade sur cour sont à meneau et croisillon, restitués par une restauration récente. Leurs encadrements ainsi que celui des fenêtres du rez-de-chaussée de la façade sur jardin sont moulurés. Ces fenêtres ont été agrandies ultérieurement. Le rez-de-chaussée de la façade sur cour est séparé de l'étage carré par un cordon mouluré. Une porte cochère s'ouvre sur un passage qui permet d'accéder à la cour. Le toit à longs pans brisés, est couvert de tuiles mécaniques sur le terrasson et d'ardoises sur le brisis. Il est éclairé par des lucarnes en charpente. L'intérieur conserve, des plafonds à la française, contemporains de la construction, du parquet en échelle, du parquet Versailles et des lambris de revêtement du 18e s., des cheminées en marbre des 18e et 19e s. et un escalier tournant, suspendu avec garde-corps en fonte du 19e s. La cave se trouve sous toute la longueur de la partie la plus ancienne de la maison. Elle est contemporaine de la construction d'origine. Elle est en craie, voûtée en berceau et renforcée par 7 arcs-doubleaux chanfreinés.

Technique du décor des immeubles par nature

Menuiserie ; sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Ornement : représentation humaine ; ornement à forme géométrique

Description de l'iconographie

La frise de la façade sur cour est à cannelures à rudenture ornée. A l'intérieur, le plafond à la française, en bois est à décor buticulaire. Le portail de la façade sur cour et les médaillons en pierre sont étudiés dans la base Palissy.

Date et niveau de protection de l'édifice

1980/05/27 : inscrit MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Seules les façades sont inscrites.

Référence aux objets conservés

IM51001184 ; IM51001185

Intérêt de l'édifice

Maison d'homme célèbre

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bonnet Claire ; Miguel Sandra

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81