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Plateforme ouverte du patrimoine

Abbaye Saint-Martin ; église paroissiale Notre-Dame

Désignation

Dénomination de l'édifice

Abbaye ; église paroissiale

Genre du destinataire

De chanoines ; de chanoines réguliers de saint Augustin

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Martin ; Notre-Dame

Appellation d'usage

Abbaye Saint-Martin

Destination actuelle de l'édifice

Église paroissiale ; mairie

Titre courant

Abbaye Saint-Martin ; église paroissiale Notre-Dame

Localisation

Localisation

Grand Est ; Marne (51) ; Epernay ; place Hugues-Plomb

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Champagne-Ardenne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Epernay centre

Adresse de l'édifice

Hugues-Plomb (place)

Références cadastrales

2000 BI 727

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Église ; logis abbatial ; cloître ; portail ; cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 11e siècle ; 2e quart 12e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1023 ; 1520 ; 1540 ; 1829 ; 1909 ; 1914

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Eudes II comte de Champagne et de Brie (personnage célèbre) Ermengarde (personnage célèbre)

Lieu de conservation d'un élément architectural déplacé

Parties déplacées

Description historique

L'abbaye de chanoines séculiers, dédiée à Saint-Martin, aurait été fondé par des Comtes de Champagne. Eudes II et sa femme Ermengarde l'auraient rebâtie en 1032, 10 ans après son incendie. En 1127, les religieux sont remplacés par des chanoines réguliers de l'Ordre de Saint-Augustin. L'église, dédiée à l'origine à la Sainte-Croix semble avoir été dédiée à Notre-Dame au cours du 16e siècle, quand l'église abbatiale devient aussi église paroissiale. En 1520, Laurent Lepreux, un de ses religieux, est le maître d'oeuvre d'un nouveau choeur. En 1540, date figurée sur le fronton, est élevé le portail latéral de l'église, dit "Saint-Martin" car y figure une statue équestre de ce saint dans la niche du fronton. Il a été sculpté probablement par Pierre Jacques (il porte l'inscription "Commencé juste en juillet 1540"). En septembre 1792, l'église abbatiale Notre-Dame devient un entrepôt de fourrages ; elle est fermée au culte l'année suivante. Après l'écroulement des voûtes du choeur en 1824, une nouvelle église paroissiale est reconstruite en 1829, entraînant des dégradations importantes sur le portail Saint-Martin (démolition de la statue équestre notamment). Celui-ci est alors déplacé et incorporé au clocher hors oeuvre, faisant face à la rue Saint-Martin. En 1909, l'église Notre-Dame est définitivement démolie et réédifiée à l'emplacement de l'ancien couvent des Ursulines, devenu hôpital au 19e siècle ; le portail Saint-Martin est une nouvelle fois déplacé dans le square créé sur les ruines de l'église et aligné sur la place Hugues Plomb. Les bâtiments conventuels accueillent la mairie de 1796 à 1913, avant d'être eux aussi démolis en 1914. L'église possédait des vitraux anciens dont certains ont été conservés lors de la destruction et replacés dans la nouvelle église Notre-Dame, place Thiers.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; lanterneau

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Colonne : ordre dorique ; colonne : ordre corinthien ; pilastre ; fronton ; rinceau ; volute

Description de l'iconographie

L'église reconstruite de 1829, aujourd'hui disparue, comportait une façade principale à péristyle dorique de 2 colonnes et 2 pilastres flanqué de 2 corps en appentis. Le portail cintré s'inscrit sous un fronton triangulaire porté par des colonnettes corinthiennes doubles et superposées sur deux registres. La porte Saint-Martin, avec clef pendante, tympan ajouré à remplages rayonnants, frise de rinceaux et voussures décorées de caissons, comprenait deux vantaux. L'ouvrage se termine par une niche rectangulaire qui abritait la statue équestre de Saint-Martin, aujourd'hui disparue et par une corniche et frise doriques. La niche de Saint-Martin est appuyée par des ailerons à volutes feuillagées. De chaque côté, des contreforts sont ornés de niches à fronton triangulaire sur colonnettes.

Dimensions normalisées des édicules uniquement

L = 7200 ; la = 3400

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1840 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Portail sud : classement par liste de 1840

Nature de l'acte de protection

Liste

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81

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Vue d'ensemble du portail.
Vue d'ensemble du portail.
© Inventaire général, ADAGP
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Détail avec le tympan.
Détail avec le tympan.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue d'ensemble du portail.
Vue d'ensemble du portail.
© Inventaire général, ADAGP
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Détail du portail avec clef d'arc pendante.
Détail du portail avec clef d'arc pendante.
© Inventaire général, ADAGP
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