Hôtel
Hôtel de Charles Gérard dit Château Gérard
Banque
Hôtel dit Château Gérard, puis banque Varin Bernier
Grand Est ; Marne (51) ; Epernay ; 2 avenue de Champagne
Anciennement région de : Champagne-Ardenne
Epernay centre
Champagne (avenue de) 2
2000 BI 527, 528
En ville
Jardin ; bassin ; clôture de jardin
4e quart 19e siècle (détruit)
Daté par source
Gérard, Charles (habitant célèbre)
Hôtel construit dans le 4e quart du 19e siècle pour le banquier, manufacturier et futur maire Charles Gérard, couvrant 268 m2, avec un jardin fermé de grilles, une maison contiguë en location avec cour et jardin. Après l'échec de la construction d'un hôtel de ville sur la place Hugues Plomb, la Ville envisage l'achat de la demeure de Charles Gérard afin de l'affecter à la fonction d'hôtel de ville et confie cette étude en 1896 à l'architecte municipal Dupont. Mais c'est en fait l'hôtel Auban-Moët voisin qui est choisi (acheté par la Ville en 1920). L'hôtel est occupé par un hôpital durant la guerre de 1914-1918. Une réaffectation de l'édifice en un musée de la Guerre est étudiée également en 1920. En avant de cet hôtel, en façade sur la place de la République, subsiste une maison de 104 m2 d'emprise appartenant à Martin Desaint, qui prive l'hôtel Gérard de son dégagement vers la place. Elle est démolie vers 1920. Le Château Gérard est occupé ultérieurement par une banque. L'édifice est démoli en 1971 pour faire place à une succursale bancaire construite par l'architecte Bernard Minot (permis de construire en 1968).
Calcaire ; pierre de taille
Ardoise ; calcaire en couverture ; verre en couverture
Plan régulier en L
Étage de soubassement ; 1 étage carré ; 2 étages de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon ; flèche carrée ; terrasse
Escalier dans-oeuvre ; escalier hors-oeuvre ; escalier de distribution
L'édifice est un pastiche de style Renaissance. Le comble, d'une grande élévation, est animé de lucarnes de tailles et de formes diverses. Deux escaliers extérieurs permettent d'accéder au rez-de-chaussée, surélevé sur un niveau de soubassement. L'escalier du côté du jardin permet d'accéder à une terrasse en maçonnerie portée par des colonnes. Les travées principales des façades sont soulignées par un oriel sur le pan sur cul-de-lampe, par un balcon sur colonne et consoles, par des lucarnes en façade, notamment à baie triple, et par des combles en pyramide dans lesquels s'inscrivent des lucarnes superposées. Murs à chaînes d'angle et encadrements de baies harpés. Toit orné d'épis de faîtage, d'une crête ; une véranda ou serre vitrée ornée d'un dôme couvre une partie de la terrasse. Comble à pente raide dans lequel sont engagés des toits en pyramide. Ensemble de lucarnes ornées : lucarnes en façade à 2 niveaux, à fenêtre triple, à devant en maçonnerie ; lucarnes à 2 pans à fermette débordante, lucarnes superposées ; lucarne-oriel à fronton courbe sur l'angle, portée par un cul-de-lampe ; flèche carrée couvrant une tour d'escalier hors ouvre, coiffée d'un campanile à flèche polygonale ; souches de cheminées ornementales. Dans le corps du logis, escalier d'honneur à jour central et à 2 volées droites ; dans une aile en retour formant une tour carrée, escalier à une volée tournante à jour central ; escalier extérieur dit perron d'honneur en maçonnerie à une volée droite à marches ondulées et degré adouci ; escalier extérieur en maçonnerie sur voûte, porté par des colonnes, donnant accès à une terrasse ; escalier de service à une volée droite à quartier tournant.
Sculpture ; ferronnerie
Pilastre, pinacle, fronton, balustre, colonne : ornement à forme architecturale ; candélabre, vase, fleuron, crochet, ruban : ornement à forme d'objet ; lion : ornement à forme animale ; feuillage : ornement à forme végétale
Baies encadrées de pilastres Renaissance ; balustrade de terrasse avec figure de lion en amortissement ; escalier et terrasse extérieurs porté par des colonnes ; corniche surmontée sur l'angle par des vases d'amortissement ; lucarnes à fronton-pignon plein-cintre, lucarnes à fronton-pignon, lucarnes surmontées par des candélabres et des fleurons en acrotère ou en amortissement ; épis de faîtage à fleuron ; flèche de campanile à crochets, amortie d'un fleuron ; dessus de porte orné de rubans ; consoles ornées de feuillages ; grille de clôture en ferronnerie.
L = 1970 ; la = 1900
Détruit
2003
© Inventaire général
2003
Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
Dossier individuel
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81