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Plateforme ouverte du patrimoine

Jardin public dit Le Jard, l'esplanade du Jard, esplanade Charles de Gaulle

Désignation

Dénomination de l'édifice

Jardin public

Destination actuelle de l'édifice

Auditorium ; stationnement ; jardin d'enfants

Titre courant

Jardin public dit Le Jard, l'esplanade du Jard, esplanade Charles de Gaulle

Localisation

Localisation

Grand Est ; Marne (51) ; Epernay ; esplanade Charles-de-Gaulle

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Champagne-Ardenne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Epernay centre

Adresse de l'édifice

Charles-de-Gaulle (esplanade)

Références cadastrales

2000 BI 527, 530, 531

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Promenade ; jardin d'agrément ; kiosque ; clôture de jardin ; salle de spectacle ; fontaine

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1827 ; 1849 ; 1866 ; 1937 ; 1937

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Perrier, Charles (donateur) Chandon, Paul (donateur) de Maigret (donateur)

Description historique

En 1741, une partie du fossé où était situé le jeu d'arc près de la Porte de Châlons est comblé, permettant l'aménagement d'une promenade publique à l'emplacement du Bas-Jard. Cet embellissement est conçu et réalisé par l'ingénieur de la Province Jean-Gabriel Legendre en 1749. Des arbres, offerts par l'Intendant Cazé de la Bove, sont plantés des 2 côtés de la porte. Ainsi est constitué le "1er Jard". La réalisation d'un projet d'agrandissement de 1823 est rendue possible par la cession à la Ville par Jean Moët d'un terrain de 11, 1 hectares en 1827, encore augmentée par un échange de terrains du 28 mai 1849. Lors du réaménagement du Jard en jardin public en 1866, un kiosque à musique, don de Charles Perrier et Paul Chandon, est installé. Un "rocher artistique artificiel" et une grotte, entourés d'un grillage, sont installés en 1882, don de Madame de Maigret et en partie de Monsieur Luquet (Conseiller Municipal, Président du Tribunal de Commerce et de la commission de l'Hospice d'Epernay). Les plantations sont réalisées par l'horticulteur Bouhert. Une clôture de grilles en fer est réalisée en 1885 par le serrurier Ruhlman. Ce jardin est dès lors le lieu de nombreuses manifestations, notamment d'expositions horticoles et vinicoles. En 1902 un nouveau réaménagement est conçu par l'architecte-paysagiste rémois Edouard Redont. Le "rocher artificiel", vétuste, est démoli et remplacé par un assemblage de rochers peu élevé. Le kiosque à musique est démoli vers 1937 et remplacé alors par un auditorium de 2000 places, édifice détruit dans les années 1990. La partie sud du Jard est alors réaménagée en esplanade recouverte d'un dallage réservé aux piétons et aux activités foraines, la partie nord du Jard étant transformée dans son ensemble en aire publique de stationnement.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre avec brique en remplissage ; fonte

Matériaux de la couverture

Zinc en couverture

Typologie de plan

Jardin régulier ; jardin irrégulier

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Typologie de couverture

Toit polygonal

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier symétrique, escalier droit, en maçonnerie

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Arbre isolé ; bosquet ; groupe d'arbres ; massif de fleurs ; pelouse ; rocaille de jardin ; pièce de gazon

Commentaire descriptif de l'édifice

Le jardin public se compose au début du 20e siècle d'une promenade et d'un kiosque à musique dans l'axe du Palais de Justice, et d'un jardin d'agrément compris entre les rues Eugène Mercier et Edouard Fleuricourt. Il est clôt de grilles interrompues par des colonnes à chaque entrée. Les promenades sont un jardin régulier ; le jardin d'agrément est un jardin irrégulier. La disparition concerne le kiosque à musique. Le soubassement du kiosque était en chaînage pierre avec brique en remplissage. Des colonnes fontes soutenaient la toiture. L'escalier : l'escalier de distribution du kiosque est composé de 2 volées convergentes en maçonnerie.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; ferronnerie

Indexation iconographique normalisée

Colonne : ordre toscan ; vase ; déesse ; femme ; tête ; lion ; armoiries ; guirlande

Description de l'iconographie

Aux 2 entrées latérales, 2 colonnes toscanes, surmontées de vases décoratifs de jardin en fonte, encadraient les escaliers d'accès à la promenade et 2 colonnes toscanes trapues surmontées de lampadaire encadrent la fontaine adossée à la clôture. Cette même fontaine est surmontée d'un vase décoratif de jardin en fonte ; l'eau jaillit d'un mufle de lion, elle est recueillie par une vasque en demi-lune. Au-dessus, les armes de la Ville sont entourées par une guirlande. Dans l'axe, face au Palais de Justice, 2 colonnes toscanes encadrent une grille d'entrée. Elles sont surmontées par des figures de femmes vêtues.

État de conservation (normalisé)

Détruit

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81

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Vue sur le palais de justice.
Vue sur le palais de justice.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
© Inventaire général, ADAGP
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