Minoterie dite les Grands Moulins de Mayenne

Dénomination de l'édifice

Minoterie

Appellation d'usage

Grands Moulins de Mayenne

Titre courant

Minoterie dite les Grands Moulins de Mayenne

Localisation

Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Mayenne ; 6 quai Carnot

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Mayenne

Canton

Mayenne Ouest

Adresse de l'édifice

Carnot (quai) 6

Références cadastrales

1984 AZ 73

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Mayenne (la)

Nom de l'édifice

Site d'écluse de Mayenne

Références de l'édifice de conservation

IA53000475

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1863

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Les moulins à farine, situés sur la rive droite de la Mayenne, en aval du pont à l'extrémité de l'ancienne chaussée, sont attestés au 13e siècle. Ils furent alors donnés à l'abbaye de Fontaine-Daniel, à laquelle ils appartenaient encore en 1789 (Angot). Appelés au 19e siècle les Grands Moulins de Mayenne, ils fonctionnaient grâce à 4 (?) roues hydrauliques verticales. La destruction de leur chaussée lors des travaux de canalisation de la Mayenne a entraîné leur suppression. Un nouveau moulin, autorisé par le décret du 13 novembre 1863, a alors été construit environ 550 mètres en aval, face au nouveau barrage à écluse. Doté d'abord d'une roue hydraulique unique, il a fonctionné, en outre, après la construction en 1893 d'un deuxième coursier, à l'aide d'une turbine. Une seconde turbine (turbine américaine du modèle n° 20 de la Maison Teisset, Chapion et Brault frères de Chartres) a remplacé la roue en 1906. En 1936, l'énergie hydraulique produite était évaluée à 120 chevaux. Une machine à vapeur assurait un complément d'énergie, pouvant s'élever à 150 chevaux. La capacité de mouture journalière était alors évaluée à 300 quintaux. Exploités par Malvault en 1863, par Denis Bouvet de la fin du 19e siècle jusque dans les années 1920, puis par Georges Pellier, les Grands Moulins de Mayenne ont brûlé en novembre 1966 (datation par témoignage oral). En grande partie détruits, leurs bâtiments ont été remplacés par une laiterie, puis actuellement par un entrepôt commercial et un magasin de meubles. Depuis les années 1980, les turbines servent à l'alimentation d'une centrale hydroélectrique qui occupe une partie de cet entrepôt.

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés ; étage en surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit en pavillon ; appentis ; pignon couvert ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; turbine hydraulique ; amplificateur ; générateur ; convertisseur ; énergie thermique

Commentaire descriptif de l'édifice

Avant l'incendie de 1966, les Grands Moulin de Mayenne étaient installés sur la rive droite de la Mayenne. Ils s'adossaient partiellement au coteau. Les espaces de production étaient installés dans deux corps de bâtiment alignés, de trois étages carrés, placés perpendiculairement au cours de la rivière : le premier, d'une travée de large, couvert en pavillon, fut agrandi au sud-ouest après 1893 d'une construction en appentis ; le second, plus allongé, était surmonté d'une toiture en croupe. Il formait un seul bâtiment avec la partie, conservée aujourd'hui, dont les deux étages carrés supérieurs, aux ouvertures régulières à encadrements de pierre taillée de granite, et l'étage en surcroît étaient occupés par un ou des logements : en témoigne la présence aux fenêtres de garde-corps en fonte. D'après le plan des Ponts et Chaussées de 1893, la construction plus basse faisant retour au nord-est servait aussi d'habitation. Le bâtiment d'un étage, à plan triangulaire, qui s'y appuyait abritait les bureaux. En avant, se trouvait un édifice à ossature métallique, placé lui aussi perpendiculairement au moulin ; sa proximité avec la cheminée laisse penser qu'il était occupé par la chaufferie nécessaire au fonctionnement de la machine à vapeur. Les entrées des voies d'eau qui permettaient l'alimentation des turbines sont encore bien visibles. Au nord, les deux canaux d'amenée formaient un coude. Au sud, un canal de fuite unique recueillait les eaux des deux coursiers. Une dépendance constituée de deux corps contigus à pignons couverts, établie parallèlement au moulin au sud-ouest, subsiste également, mais elle a été complètement remaniée.

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Foisneau Nicolas

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70