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Plateforme ouverte du patrimoine

Moulin à farine de la Fosse, puis carrière de grès de la Fosse

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à farine ; carrière

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Carrière de grès

Appellation d'usage

Moulin de la Fosse ; carrière de la Fosse

Titre courant

Moulin à farine de la Fosse, puis carrière de grès de la Fosse

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Villiers-Charlemagne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Mayenne

Canton

Grez-en-Bouère

Lieu-dit

La Fosse

Références cadastrales

1829 E 198 à 201 ; 1984 E 129 à 136

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Mayenne (la)

Partie constituante non étudiée

Chevalement

Nom de l'édifice

Site d'écluse de la Fosse

Références de l'édifice de conservation

IA53000537

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1877

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Le moulin de la Fosse dépendait avant la révolution de la seigneurie de Villiers. Il est vendu avec elle avant 1653 par Marguerite du Bouchet à Charlotte de Marzelière. En 1829, il dispose d'une roue assurant la rotation d'une paire de meules. La réalisation d'un nouveau barrage à écluse entraîne sa reconstruction, autorisée par les Ponts et Chaussées le 29 octobre 1877 et terminée en 1879. En 1909, la propriétaire, madame de Montesquiou-Fezensac, fait aménager le moulin de façon à l'utiliser pour "la perforation mécanique par l'air comprimé et [le] cassage mécanique" du grès, extrait de la carrière toute proche, qui servait à l'entretien des routes et des chemins du sud de la Mayenne. La force motrice du moulin est alors augmentée de 10 chevaux. En 1910, il continue cependant d'assurer la mise en oeuvre de trois paires de meules et des machines à nettoyer le blé et la farine. En 1914, il n'apparaît pas sur la liste des moulins à blé en activité. En 1940, la carrière de la Fosse emploie 27 ouvriers et exploite une usine à broyer dotée de quatre machines à broyer. S'il celle-ci correspond bien à l'ancien moulin, il est désaffecté en 1956. Le nombre d'employés de la carrière culmine à 40 en 1960 ; il n'est plus que de 10 huit ans plus tard. La société Hervé, basée à Juigné-les-Moûtiers, reprend alors l'entreprise, toujours en activité aujourd'hui. Deux anciennes dépendances du moulin sont conservées : l'actuelle maison du gardien (parcelle E 134) figure sur le cadastre ancien ; elle devait contenir le logis du meunier ; ses ouvertures ont été modifiées dans l'entre-deux-guerres. Le bâtiment qui lui est perpendiculaire (parcelle E 136) et trouve place de l'autre côté du chemin, date sans doute de la deuxième moitié du 19e siècle ; c'est une ancienne dépendance agricole convertie partiellement en bureaux.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; comble à surcroît ; en rez-de-chaussée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; roue hydraulique verticale

Commentaire descriptif de l'édifice

Le moulin est une construction de plan rectangulaire à un étage carré et comble à surcroît. Son premier niveau correspondant au rez-de-chaussée est partiellement dissimulé par une levée de terre sur le côté nord. Les encadrements des ouvertures, organisées en trois travées sur l'élévation sud et deux sur l'élévation nord, sont en calcaire, sauf les portes du rez-de-chaussée ouvrant sur les pignons est et ouest, traitées en granite. Le pignon ouest présente de plus un niveau de soubassement construit en granite taillé contre lequel est placée la roue unique en-dessous. Celle-ci a la particularité, rare dans les moulins du 19e siècle situés sur la partie canalisée de la Mayenne, d'être placée à l'extérieur, simplement protégée par un édicule en bois à toit à deux pans. Son arbre et son armature sont métalliques. Ses aubes, en grande partie disparues, étaient en bois. Le mécanisme intérieur a presque entièrement disparu. Ne subsiste, au rez-de-chaussée, que la poquerie, à mur de pierre et piliers rectangulaires en bois, qui encadrent l'axe vertical entraîné par l'arbre moteur de la roue. Celui-là actionne à son tour une roue d'engrenage en métal mais à dents de bois. La présence du foyer surélevé d'une cheminée, creusée dans le mur sud, indique peut-être la présence autrefois, au rez-de-chaussée du moulin, d'un logement d'ouvrier. Le logement du meunier devait se trouver dans le bâtiment en rez-de-chaussée, situé à environ 50 mètres à l'est, dont le toit, fortement pentu, présente une croupe sur le côté nord. Un chevalement se trouve au milieu de la carrière.

État de conservation (normalisé)

État moyen

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Seule roue extérieure, avec celle de La Benâtre, conservée sur la partie mayennaise de la rivière Mayenne.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Foisneau Nicolas

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70