Moulin à farine et moulin à tan de Neuville, actuellement maisons

Dénomination de l'édifice

Moulin à farine ; moulin à tan

Appellation d'usage

Moulin de Neuville

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Moulin à farine et moulin à tan de Neuville, actuellement maisons

Localisation

Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Fromentières

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Mayenne

Canton

Château-Gontier Est

Lieu-dit

Neuville

Références cadastrales

1833 A 271, 272, 622, 624, 625 ; 1984 1075, 1076, 1735 à 1738

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Mayenne (la)

Partie constituante non étudiée

Étable à chevaux ; bergerie ; poulailler ; fournil ; étable à vaches ; grange

Nom de l'édifice

Site d'écluse de Neuville

Références de l'édifice de conservation

IA53000545

Siècle de la campagne principale de construction

Temps modernes ; 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1861

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Un moulin, situé à Neuville sur la rive gauche de la Mayenne, figure sur la carte de Jaillot (1706). Le plan de la chaussée, dressé par les Ponts et Chaussées en 1829, fait apparaître deux bâtiments contigus : à l'ouest, un moulin à farine à une roue actionnant une paire de meules ; à l'est, un moulin à tan à roue unique. Le premier présente un volume caractéristique des moulins antérieurs au 19e siècle mais sa toiture a été modifiée, peut-être à l'occasion d'une augmentation signalée en 1858 ; le second a été agrandi en 1861 et a alors été sans doute en grande partie reconstruit sans que son emprise au sol ait été modifiée. Tous les deux ont été conservés lors de la reconstruction du barrage en 1874, contrairement au moulin de la rive droite. Le coursier du moulin à farine a cependant été repris en 1878. Les dépendances situées au nord des moulins ont été reconstruites au 19e siècle après l'établissement du cadastre ancien (1833) , de même que l'ancienne étable à vaches située immédiatement à l'est, seul bâtiment a n'avoir pas subi de transformation radicale. En effet les activités du moulin à tan ont cessé dès 1881. Celles du moulin à farine qui ne transformait plus que de l'orge (à raison d'une moyenne journalière évaluée à 25 quintaux en 1917, grâce à une force motrice de 12 chevaux) se sont arrêtées entre les deux recensements de 1921 et 1926. Tous deux sont devenus des maisons d'habitation, et leurs percements ont été entièrement repris depuis les années cinquante. De même, les corps de bâtiments utilitaires adossés au nord à l'ancien logement du meunier ont été converties en espaces habitables. Egalement transformées en maisons, les deux constructions situées au sud de l'ancienne étable (dont l'une, la plus proche de l'étable, figure sur le cadastre ancien) ont elles été totalement défigurées.

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée ; comble à surcroît ; étage en surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique

Commentaire descriptif de l'édifice

Les anciens moulins de Neuville et leurs dépendances sont situés entre la rivière et un coteau abrupt. Les premiers sont alignés sur un axe ouest-est perpendiculaire au lit de la Mayenne. A l'ouest, l'ancien moulin à farine, entouré d'eau, est en rez-de-chaussée surmonté d'un comble à surcroît. Ses percements sont modernes ou ont été agrandis. Il était alimenté grâce à un cousier dont l'entrée, cintrée, au nord, et la sortie, brisée, au sud, sont entourées de claveaux de schiste. A l'est, l'ancien moulin à tan est moins large mais plus élevé : il comporte un étage en surcroît. De chaque côté, les versants de sa toiture sont interrompus par un pignon. Toutes ses fenêtres à encadrements de brique sont récentes. Son coursier, précédé en amont d'un court canal d'alimentation couvert par une terrasse, a été en grande partie bouché. A l'aval, il est surmonté d'une étroite portion de mur en pan de bois qui correspond à l'espace qu'occupait la cage de la roue. Les dépendances sont adossées au coteau et sont disposées selon un axe nord-sud. Au nord, le bâtiment le plus important comprend un alignement de trois corps de hauteurs différentes. Le plus haut à toiture à croupe (la croupe nord est une création récente) est l'ancien logis. Son entrée se faisait sur le côté grâce à deux escaliers extérieurs épousant la forme du terrain. Le second contenait l'étable à chevaux et dans le comble à surcroît un fenil auquel on accédait par une gerbière, supprimée. A l'extrémité nord se trouvait la bergerie. Deux petites constructions, le fournil, détruit, que desservaient les escaliers extérieurs du logis, et le poulailler, séparaient ce bâtiment principal de l'ancienne étable à vaches, située immédiatement au sud-est du moulin à tan. Celle-ci est orientée ouest-est. Elle conserve ses ouvertures cintrées du 19e siècle, en particulier au centre du pignon celle qui ouvrait sur le comble à surcroît servant sans doute de fenil. Au sud se trouvait une grange (qui d'après un témoignage oral aurait servi avant d'entrepôt à peaux) , rendue méconnaissable par sa transformation en maison.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Foisneau Nicolas

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70