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Plateforme ouverte du patrimoine

Moulin à farine, puis minoterie, dits moulin du Petit Pendu

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à farine ; minoterie

Appellation d'usage

Moulin du Petit Pendu

Titre courant

Moulin à farine, puis minoterie, dits moulin du Petit Pendu

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Azé

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Mayenne

Canton

Château-Gontier Est

Lieu-dit

Pendu

Références cadastrales

1833 C 182 ; 1991 AP 52, 53, 63a, 64a

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Mayenne (la)

Partie constituante non étudiée

Logement ; remise ; étable à chevaux ; bureau d'entreprise

Nom de l'édifice

Site d'écluse de Pendu

Références de l'édifice de conservation

IA53000556

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1855

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Un moulin est attesté sur la rive gauche à Pendu en 1090, lorsque Fromond de Beauchêne en donne la dîme à l'abbaye de Saint-Nicolas d'Angers. Il appartient alors au prieur de Saint-Jean de Château-Gontier. En 1829, il dispose d'une roue intérieure assurant la rotation d'un paire de meule. Le dessin de Domaine figure un édifice modeste, en rez-de-chaussée, à toit à croupes. Avant même l'édification du nouveau barrage à écluse, son propriétaire obtient de l'administration des Ponts et Chaussées, par le décret du 29 septembre 1854, l'autorisation de le reconstruire au même emplacement selon un parti ambitieux. L'ancien bâtiment est démoli en 1855 et la nouvelle usine élevée par le nouveau propriétaire, Victor Journeil, avant 1858 (à cette date intervient le décret réglementaire). La maison et la remise-entrepôt sont édifiés en même temps et le corps de bâtiment qui les relie achevé au début des années 1860. Une machine à vapeur est installée dans une construction nouvelle en 1861. Plusieurs propriétaires et meuniers se succèdent jusqu'à la fin du 19e siècle traduisant les difficultés de l'entreprise. Alphonse Piron, négociant en grains, la rachète en 1899. En 1900, il fait installer une nouvelle machine à vapeur destinée à suppléer les deux roues pendant les écourues et double le nombre de broyeurs à cylindres (10 en 1894, 20 en 1900). Les bâtiments comprennent alors outre le moulin et la maison du meunier, le logement du roulier, celui du contremaître, les magasins et bureau, l'écurie et hangar. En 1914, la capacité journalière de mouture de blé est évaluée à 200 quintaux, tout comme en 1935. A cette date, le Petit Pendu est devenu la propriété des Grands Moulins d'Angers qui salarient le chef meunier François Danion et son collaborateur Henri Seillier, tous deux installés sur place. Lorsque Danion prend sa retraite en 1958, la minoterie cesse définitivement son activité. Elle sert alors d'entrepôt jusqu'à l'incendie du 23 septembre 1975. Ses ruines sont démolies en août 1977, à l'exception du soubassement. Dans les années 1970, les logements sont remaniés et les bureaux transformés en habitation.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

5 étages carrés ; en rez-de-chaussée ; comble à surcroît ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; énergie thermique

Commentaire descriptif de l'édifice

Plus grand moulin édifié sur la partie mayennaise de la Mayenne, le Petit Pendu, de plan rectangulaire, disposé perpendiculairement au cours de la rivière, comprenait cinq étages carrés soulignés en façades par des bandeaux. Sur son long côté sud, ses ouvertures, à montants et appuis en calcaire taillé et arcs en brique, cintrés au rez-de-chaussée et surbaissés aux niveaux supérieurs, étaient réparties en sept travées, trois de chaque côté de l'axe de symétrie marqué par la porte du premier niveau et la fenêtre passante du comble. Les deux larges coursiers s'ouvrent en aval et en amont par des arcs cintrés soulignés par des claveaux en granite taillé. Celui de rive est relié en amont à la Mayenne par un court canal d'alimentation mais déverse directement ses eaux dans la rivière en aval. Les principales dépendances se trouvaient juste derrière le moulin, à l'est, formant trois corps de bâtiments contigus. Du nord au sud, on trouve : un corps de bâtiment servant de remise et, sous le comble à surcroît, d'entrepôt (qu'une passerelle reliait au moulin) , dont la façade principale, au nord, est monumentalisée par une grande porte et dont les encadrement de fenêtres au rez-de-chaussée reprennent les dispositions de celles du moulin ; un second, parallèle (où se trouvaient peut-être les écuries et un logement) ; un dernier, perpendiculaire aux autres, qui contenait au moins deux logements, dont celui du meunier. Les anciens bureaux, transformés en habitation, se trouvent un peu à l'écart au nord-est. Ils sont couverts d'un toit à longs pans et croupes brisés. Le bâtiment quoi était placé perpendiculairement à eux le long de la Mayenne a été détruit.

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une société privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Foisneau Nicolas

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70