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Plateforme ouverte du patrimoine

Moulin à farine puis minoterie, dits moulin de la Petite Bavouze

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à farine ; minoterie

Appellation d'usage

Moulin de la Petite Bavouze

Titre courant

Moulin à farine puis minoterie, dits moulin de la Petite Bavouze

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Ménil

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Mayenne

Canton

Château-Gontier Est

Lieu-dit

La Petite Bavouze

Références cadastrales

1833 A 614, 615 ; 1984 A 304, 309, 310

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Mayenne (la)

Partie constituante non étudiée

Maison ; porcherie ; étable à vaches ; étable à chevaux ; remise ; logement d'ouvriers ; entrepôt industriel

Nom de l'édifice

Site d'écluse de la Bavouze

Références de l'édifice de conservation

IA53000559

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1864

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Le moulin de la Petite Bavouze, sur la rive droite de la Mayenne, est attesté en 1494. En 1829, il fonctionne grâce à une roue entraînant une paire de meules. La construction du nouveau barrage à écluse oblige son propriétaire Michel Maurice, qui le tient de son père (qui l'a acheté en 1820) , à le faire réédifier quelques mètres en amont en 1864-65. Il est doté de quatre paires de meules. L'entrepôt est réalisé entre 1833 et 1863. Le logis du meunier est reconstruit au début du 20e siècle. L'écurie est construite en 1906 et le moulin est "augmenté" la même année (modernisation?). En 1914 la capacité productive journalière est évaluée à 50 quintaux de farine de blé, en 1917 à 60. En 1936, elle est de 70 quintaux. Le moulin fonctionne alors grâce à 4 paires de broyeurs à cylindres. En 1946, Marcel Maurice remplace son père Charles qui exploitait le moulin depuis au moins 1907. Trois ans plus tard, il constitue une société à responsabilité limitée avec son frère René. En 1957, l'usine assure la transformation de 7909 quintaux de blé de commerce, 992 de blé d'échange, 653 de céréales secondaires et 2652 de céréales secondaires à façon. Les quatre broyeurs à cylindres encore en place au premier étage sont installés en 1958. Le système de transport de la farine par aspiration date sans doute aussi de cette époque. Le plansichter est remplacé en 1976. A la mort de René puis de Marcel Maurice en 1977 et 1978, Bernard Maurice, qui a fait construire une seconde maison juste au-dessus du site (parcelle 979a) , reprend la société. Dans les années 1980, il cesse définitivement d'employer l'énergie hydraulique (qui demeurait un appoint) au profit de l'électricité. Il installe une ensacheuse automatique au premier étage et fait construire à l'extérieur un silo métallique et un tapis roulant. Il met fin à l'activité du moulin en juin 1999 et se spécialise dans la commercialisation de la farine.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; 2 étages carrés ; comble à surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Le moulin, de plan rectangulaire, est disposé dans le lit de la rivière, entre l'écluse qu'enjambe un pont mobile, conservé, et le pertuis. Il présente deux étages surmontés d'un comble à surcroît. Les ouvertures, à encadrements de calcaire cintrés sont organisées sur chaque côté, à l'exception de la façade est où elle ne sont pas alignées, en une travée centrale unique. Les chaînes d'angle harpées sont également en calcaire taillé. Le coursier unique s'ouvre à l'amont et à l'aval par un arc cintré à claveaux de granite. De la roue ne subsiste que l'axe horizontal. La poquerie constituée d'un muret en brique surmonté de colonnes en fonte est par contre conservée ainsi que le système de transmission qu'il encadre, avec son rouet de fosse et ses pignons latéraux. Au premier étage sont installés notamment, au nord, quatre broyeurs à cylindres fabriqués par les établissements Ph. Lafon de Tours et, au sud, la mélangeuse à farine. Au second étage se trouvent deux autres appareils à cylindres destinés aux neuvième et dixième passages, de la marque Cesbron (d'Angers) pour l'un et Socam (de Paris) pour l'autre, ainsi que le nettoyage et le séparateur à blé. Enfin le comble renferme le plansichter, fabriqué par Schneider, Jaquet et Cie, une ancienne bluterie et un filtre à air sorti des ateliers Ph. Lafon. Les dépendances sont situées au sud-ouest de la minoterie, là où étaient déjà localisées celles du moulin détruit lors de la canalisation. Elles se composent de trois ensembles de bâtiments. Au sud, la maison du meunier, double en profondeur, comprend un étage carré et un toit à croupes. Ses ouvertures disposées sur la façade principale en trois travées ordonnancées, ses chaînes d'angles harpées et sa corniche allient la brique et la pierre. Au centre sont établies les étables à chevaux et à vaches, en rez-de-chaussée et comble à surcroît, et la porcherie. Au nord, disposés perpendiculairement aux précédents bâtiments, se trouvent la remise, que surmonte un comble à surcroît où logeaient les ouvriers, et les anciens entrepôts à blé. Un silo et un entrepôt métalliques ont été ajoutés au-devant.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Foisneau Nicolas

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70