Château fort ; château
Château fort ; château
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Boucq ; Grande rue
Anciennement région de : Lorraine
Toul nord
Grande Rue ()
1972 AL 208, 209, 210, 212, 520 à 525
En village
Chai ; parc ; orangerie
15e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
1er quart 16e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 18e siècle
1611 ; 1835
Date portée ; datation par source
Signature
Si l'histoire de la seigneurie de Boucq remonte au 13e siècle, le château, dans son état actuel, ne semble pas remonter au delà du 15e siècle, contrairement à la datation, vers 1340, qu'en donne le général de Morlaincourt, s'appuyant sur un document d'après lequel, la "forte maison" de Boucq (ou Bouch) est citée comme appartenant à l'écuyer Jean du Saucis en 1365. Les multiples transformations des 17e et 19e siècles rendent sa datation malaisée ; de cette période susbiste la "tour carrée", dont le volume général reste inchangé, ainsi que le moyen appareil du gros oeuvre et quelques traces de baies dans la façade latérale gauche ; vers 1500 est construit le "petit château", attenant à l'église, pour Roger ou Nicolas de Mercy, un édifice documenté jusqu'à la Révolution ; en 1583, au moment de son achat par Jean Vattetot, le château consiste en maison seigneuriale, jardin, colombier, granges et étables ; au début du 17e siècle et principalement en 1611, date portée par l'échauguette sud-est, importants travaux réalisés pour la famille de Fligny du Fey : surélévation du 2e étage, réfection de la toiture, ouverture de hautes baies à encadrement sculpté (façade droite) , installation des échauguettes sur les angles sud-est et sud-ouest, de l'assommoir au-dessus de la porte d'entrée, pose de l'escalier rampe sur rampe, redistribution intérieure et aménagement des caves en sous-oeuvre ; à la fin du 17e siècle, alors que le château est aux mains de la famille de Magnicourt, est cité un colombier sur trois piliers ; en 1718, pour les Fontenoy, reconstruction de la bergerie avec chambre de berger (disparue) ainsi que du pressoir banal (disparu) ; le domaine est acheté en 1740 par Jean-François Remy Tardif d'Hamonville, ingénieur en chef des fortifications de Toul. On lui doit le réaménagement intérieur (lambris) du rez-de-chaussée et la construction du portail sur la Grande rue ; en 1768, le domaine compte le logement du fermier et, sur le même alignement, les écuries et engrangements (disparus) et, à gauche de la porte d'entrée de la cour, la chambre à fours et les "rangs" de porcs (disparus) , les jardins et chenevières ; au début du 19e siècle, repercement de fenêtres, reprise du décor intérieur, habillage des plafonds à poutres et solives ; en 1804, construction du corps latéral, alors limité au rez-de-chaussée d'après le Gal de Morlaincourt ; en 1835, date portée, Jean-Charles Louis Edouard de Morlaincourt fait construire le chai, long de 100 m, par l'entrepreneur Joseph Demange. Il comprend 1 logement de 2 pièces, 1 bougerie, 2 pressoirs, distillerie, hallier, 1 cave pour 60 foudres (3200 hl) ; après 1840, construction, pour le comte Pinieux, d'une citerne (disparue) , du mur de clôture, de la tour nord-ouest et de chambres de domestiques dans le comble du corps principal, de l'étage du corps attenant, de la serre froide (ou orangerie) au nord ; en 1843, reconstruction des dépendances au nord-ouest (détruites).
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Tuile plate ; tuile creuse
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Voûte en berceau plein-cintre ; voûte en berceau en anse-de-panier
Élévation à travées ; élévation ordonnancée ; élévation ordonnancée sans travées
Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon ; toit conique
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
Corps principal construit en pierre de taille, à 2 étages carrés et étage de comble ; sous-sol couvert en plein cintre ; toits des échauguettes en pavillon ; toits des tours coniques ; corps latéral à un étge carré, façade principale ordonnancée à 5 travées ; chai couvert de tuile creuse, cave couverte d'un berceau en anse-de-panier, façade principale ordonnancée sans travées.
Sculpture
Lion ; armoiries ; ornement à forme végétale
Têtes de lions : canonnières des échauguettes ; armoiries de la famille de Fligny (au droit de la porte du corps principal) ; décor végétal : chambranles des baies du 17e siècle BIBLIO Morlaincourt (Général de) La seigneurie de Bouch. 1230-1930. Les seigneurs, la commune. Nancy, 1936
Propriété privée
2000
© Région Lorraine - Inventaire général
2001
Guillaume Jacques ; Collin Simone ; Thiébaut Pascal
Dossier individuel
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63