Fabrique de jardin
Pavillon de la Cascade
Fabrique de jardin : Pavillon de la Cascade
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Lunéville ; place de la 2e Division de Cavalerie ; rue de Lorraine ; quai des Petits Bosquets ; avenue de Lattre de Tassigny
Anciennement région de : Lorraine
Lunéville centre
Lunéville-Nord
2e Division de Cavalerie (place de la) ; Lorraine (rue de) ; Petits Bosquets (quai des) ; Lattre de Tassigny (avenue de)
1818 H2 480 ; 1988 AR non cadastré ; 2012 AR 96
Pont ; grotte artificielle ; cascade
Ensemble de 5 fabriques de jardin appelés Salon de la Pêcherie, Comédie Champêtre, Pavillon de la Cascade, Kiosque, Trèfle
IA54002214
2e quart 18e siècle
3e quart 19e siècle
1743 ; 1880
Daté par travaux historiques
Attribution par source
Leszczynski Stanislas, duc de Lorraine (commanditaire)
Le Pavillon de la Cascade se situait à l'est du grand canal, à l'endroit où celui-ci formait un angle droit. Il couronnait le talus aménagé face au canal. Construit en 1743 par l'architecte Emmanuel Héré (1705-1763) pour Stanislas Leszczinsky, il s'élevait au-dessus de trois terrasses reliées par une série d'escaliers encadrant des cascades animées de jets d'eau et ornées de statues posées sur de hauts socles. Stanislas s'y rendait avec sa cour pour des dîners et des concerts, notamment en été pour y apprécier la fraîcheur de l'eau. Il est détruit lors de la succession du roi Stanislas en 1766, les matériaux de construction, y compris les sculptures, et les meubles sont alors vendus par ordre du roi de France Louis XV. Les seuls vestiges conservés consistaient en deux vases en calcaire conservés au musée du château de Lunéville jusqu'à l'incendie de janvier 2003 (IM54002638). A l'emplacement de l'ancien pavillon, la municipalité de Lunéville aménage vers 1880 un ensemble artificiel de rocher d'où chute une petite cascade dont l'eau s'écoule dans une goulette jusqu'au canal des Petits Bosquets.
Pierre
Plan rectangulaire régulier
2 étages carrés
Élévation ordonnancée
Terrasse
Escalier dans-oeuvre
En élévation, le pavillon disparu se composait de deux niveaux couronnés par une terrasse bordée d'une balustrade ornée de quatre statues en pied et de trophées. Le premier niveau ouvrait par de hautes portes fenêtres en plein cintre séparées par huit colonnes doriques sur une terrasse curviligne bordée d'une balustrade sur laquelle reposait des groupes d'enfants sculptés jouant sur des monstres marins et crachant de l'eau (certains d'entre eux pourraient faire partie des éléments vendus en 1766 et aujourd'hui conservés en Allemagne, à Schwetzingen (Bade-Wurtemberg) ; cf. IM54009026). L'intérieur se composait d'un salon et d'une étroite galerie. Les murs étaient peints, et sur le plafond était peint en trompe l'oeil le char de Phoebus parmi les vents et les nuées, peinture connue par un tableau disparu d'André Joly (1706-après 1781). La cascade actuelle, aménagée en 1880, est faite d'un amoncellement de fausses roches cimentées ouvertes sur 2 grottes dont l'une donne sur une goulette artificielle conduisant l'eau au canal. Un ponceau en ciment faux-bois traverse la goulette.
Sculpture ; peinture
Figure mythologique
Phoebus
Détruit
IM54002638
2005
© Région Lorraine - Inventaire général
2005
Tronquart Martine
Sous-dossier
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63