Funiculaire
Funiculaire
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Nancy
Anciennement région de : Lorraine
Nancy
Nancy
Haut-de-Chèvre
1972 CL non cadastré
En ville
Édifice hospitalier dit maison de convalescence Cure d'Air Saint-Antoine puis couvent de visitandines Sainte-Marie, actuellement école d'art de Condé
IA54002252
1er quart 20e siècle
1905
Daté par source
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Funiculaire mis en service en avril 1905 pour relier la ville de Nancy et le parc de la Cure d'Air Saint-Antoine, situé à 314 mètres d'altitude. L'édifice hospitalier dit maison de convalescence Cure d'Air Saint-Antoine, construit en 1901, n'était accessible que difficilement, par un escalier de 152 marches, le Tire-Jarrets, partant de la rue du Chemin Blanc, en contrebas ou par l'actuelle rue Marquette, et l'avenue de Boufflers. La société d'actionnaires de la Cure d'Air Saint-Antoine pour rentabiliser leur établissemnt fait donc aménagé le funiculaire en 1905, selon les plans de l'ingénieur nancéen Bernardet. En 1908, un tragique accident, dû à une défaillance des dispositifs de sécurité, coûta la vie à une jeune fille et blessa grièvement sept autres personnes. Le funiculaire, jugé dangereux, fut abandonné.
Le funiculaire permettait de franchir une dénivellation de 48 m entre les deux gares d'accès ; celle de départ était situé à l'intersection des rues Notre-Dame des Anges et de la Côte, celle d'arrivée sur la terrasse sud du parc de la Cure d'Air. Un hangar de remise et un atelier de réparation des voitures se trouvaient à côté de la gare supérieure, deux voies de garage faisaient suite à la gare inférieure. Les voitures étaient mues par un double câble de traction sans fin de 24 mm de diamètre, le deuxième câble servant de sécurité. Le câble s'enroulait sur deux poulies, l'une, motrice, au sommet et l'autre, en bas, assurant la tension au moyen d'un contrepoids de 1200 kg. Un moteur entrainait la roue motrice de 1, 95 m de diamètre. Un frein à électro-aimant situé entre le moteur et la roue permettait d'arrêter le mouvement en cas de défaillance électrique. Un deuxième frein manuel permettait d'arrêter la roue. Les voitures à 6 places s'accrochaient au câble muni de sabots, au moyen de griffes. Chaque voiture possédait son propre système de sécurité : blocage des essieux et béquilles en fer se logeant dans des taquets placés le long des voies. Les rails avaient un écartement de 75 cm, les deux voies étant séparées par 1, 95 m. Un transbordeur électrique transportait mécaniquement les voitures de la voie montante à la voie descendante et inversement. Le nombre de voitures engagées dépendait de l'affluence.
Détruit
1989
© Région Lorraine - Inventaire général
2006
Metz Claire ; Tronquart Martine
Sous-dossier
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63