Hôtel
Hôtel Hocquet
Hôtel de département ; établissement administratif
Hôtel Hocquet, puis hôtel de département, actuellement établissement administratif
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Nancy ; 1 rue Lyautey ; 2 rue Sainte-Catherine
Anciennement région de : Lorraine
Nancy
Nancy Est
Lyautey (rue) 1 ; Sainte-Catherine (rue) 2
1830 A5 957 ; 1865 A4 901, 902, 903 ; 1972 BD 2 ; 2008 BD 2
En ville
Cour ; puits ; communs
3e quart 18e siècle ; 3e quart 20e siècle
1972
Daté par source
Attribution par source
Hocquet François Jacques (commanditaire)
Hôtel particulier élevé dans le 3e quart du 18e siècle pour François Jacques Hocquet, conseiller du duc de Lorraine Stanislas Leszczynski, receveur des finances au bureau de Pont-à-Mousson, et directeur des vivres et fourrages, sur un terrain acquis par lui en 1752 en échange d'une maison de la place de la Carrière réquisitionnée par Stanislas pour construire le palais de la Bourse (actuel tribunal administratif IA54002233). La construction est légèrement agrandie vers 1759, sur l'emplacement d'une partie de l'ancienne rue de la Congrégation, dont le tracé venait d'être rectifié pour relier la primatiale à l'angle de l'actuelle place Stanislas. L'hôtel est vendu par ses héritiers le 20 mars 1777 à Françoise Antoinette, comtesse de Lambertye, puis par cette dernière à Claude Louis du Houx de Dombasle, chanoine de la primatiale de Nancy, le 5 décembre 1786. A la Révolution, il est vendu comme bien national à Jean-Baptiste Mesny, payeur général du Département (AD 54, 1 Q 487 1) le 19 décembre 1793. Ses propriétaires successifs au 19e siècle ne sont pas connus. Il est vendu par Alexandre Mathieu de Vienne au Conseil général de Meurthe-et-Moselle le 16 mai 1962 (la demeure est une propriété de famille depuis au moins 1925 ; AD 54, 4 N 101). En 1972, un projet est commandé à Roger-Charles Kruger, architecte départemental, en vue de sa transformation en hôtel de département. Les travaux, achevés en septembre 1975, entraînent la démolition quasi-totale de l'édifice ; seule la façade sur la rue Lyautey, inscrite au titre des monuments historiques en 1944, est conservée. Le programme décoratif intérieur est confié à l'artiste Jean-Jacques Staebler en 1974, en remplacement de l'architecte-décorateur Robert Anxionnat pressenti initialement. En 1995, suite au transfert de l'ensemble des services du Conseil général sur le site de l'ancien hôpital militaire Sédillot (esplanade Jacques Baudot à Nancy), le bâtiment est revendu à la ville de Nancy. Partiellement désaffecté, il doit faire l'objet d'une réhabilitation complète pour permettre une extension de l'hôtel de voyageurs mitoyen (Grand hôtel 2 place Stanislas ; IA54003364).
Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
Ardoise
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
Élévation à travées
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour
Ancien hôtel particulier situé entre les rues Lyautey et Sainte-Catherine, dont les dispositions d'origine peuvent être restituées grâce à la documentation historique. Il est initialement formé de trois corps de bâtiment autour d'une cour, le corps principal à l'alignement sur la rue Lyautey donnant accès à cette dernière par un porche traversant ; un portail offrait un accès secondaire à cette cour depuis la rue Sainte-Catherine. Les deux ailes en retour du corps principal encadraient cette dernière (cuisine, lavanderie, remises et écuries). Une seconde cour de dimension plus réduite, sur une partie de l'emplacement de l'ancienne rue de la Congrégation, éclairait d'autres bâtiments de dépendances. La façade sur la rue Lyautey, imposée par Stanislas, est semblable dans son élévation à celle des numéros 3 et 5, et constitue une variante simplifiée de celle des immeubles de la place d'Alliance. L'hôtel comprenait un petit appartement en rez-de-chaussée, l'appartement principal étant situé au premier étage, avec une enfilade de six pièces éclairées sur la rue Lyautey. Les étages étaient reliés par deux escaliers, le plus important situé dans le corps de bâtiment principal et accessible depuis le porche d'entrée, et le second à l'articulation avec le corps de dépendance abritant la cuisine. Depuis la transformation en hôtel de département, le nouveau bâtiment construit en arrière de la façade d'origine occupe la totalité de la surface de la parcelle ; la distribution intérieure a été entièrement modifiée. L'accès principal est toujours situé sur la rue Lyautey, par l'ancien porche, complété par deux accès secondaires sur la rue Sainte-Catherine. Le rez-de-chaussée est dévolu aux espaces d'accueil, le premier étage aux espaces de réception, le deuxième à la salle des délibérations, et le dernier niveau aux bureaux des membres du Conseil général. Les différents étages sont reliés entre eux par deux escaliers secondaires rampe-sur-rampe et un escalier principal métallique à retours avec jour. L'ensemble a fait l'objet d'un programme décoratif cohérent (étudié dans la base Palissy IM54014478) réalisé par des entreprises locales d'excellence (cristalleries de Baccarat, faïenceries de Lunéville ou Longwy).
Sculpture
Remanié
1944/04/24 : inscrit MH
Toiture et façades : inscription par arrêté du 24 avril 1944
Arrêté
IM54014478 ; IM54014479 ; IM54014838 ; IM54014480
Secteur sauvegardé
À signaler
Propriété de la commune
2015
© Région Lorraine - Inventaire général ; © communauté urbaine du Grand Nancy ; © Ville de Nancy
2015
Tronquart Martine ; Vaxelaire Yann
Dossier individuel
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63