Usine métallurgique ; fonderie
Fonderie de fonte
La Grande Forge, puis Société des chéneaux Bigot-Renaux
Coopérative agricole
Usine métallurgique, puis fonderie de fonte dite la Grande Forge, puis Société des chéneaux Bigot-Renaux, actuellement coopérative agricole
Grand Est ; Meuse (55) ; Saint-Joire ; Tréveray ; Grande Rue
Oeuvre sur plusieurs communes ; Anciennement région de : Lorraine
Meuse
Gondrecourt-le-Château
Laneuville
Grande Rue ()
1995 AC 29 à 33, 35, 47, 48
En écart
Une dérivation de l'Ornain
Bief de dérivation ; transformateur (abri) ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; voie ferrée ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; cité ouvrière ; chapelle ; école primaire ; voie ferrée
1er quart 16e siècle (détruit) ; 1ère moitié 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; milieu 20e siècle
1500 ; 1818
Daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par tradition orale
Etablissement d'un haut fourneau en 1500. Le site se composait, en 1794, d'un haut fourneau, d'une forge, d'un marteau et d'un martinet. Dite, à cette époque, la Grande Forge. Reconstruction dans la 1ere moitié 19e siècle, dont un atelier de fabrication en 1818 ; il subsiste de cette période un entrepôt industriel (halle à charbon remarquable par son état de conservation apparent) et un logement d'ouvriers, il semble que ce soit à ce moment-là que les bâtiments de l'usine aient été organisés autour d'une cour centrale selon une disposition alors répandue en Haute-Marne et dans certains établissements du sud de la Meuse (usine Colas à Montiers sur Saulx). Propriété de la famille Biaudos-Castéja, au début du 19e siècle, puis de la famille Sauton qui la transforme en fonderie. Passe, entre 1875 et 1890, aux mains de la société Bigot-Renaux qui se spécialise dans la fabrication d'articles de fonderie pour le bâtiment : tuyaux, chenaux, châssis de lucarnes. Cité ouvrière construite dans le 1er quart 20e siècle, reconstruction partielle des ateliers de fabrication au même moment. Chapelle datant du milieu 20e siècle. L'usine qui ferme dans les années 1960-1970 est implantée dans l'écart de Laneuville, une grande partie des bâtiments est établie sur le territoire de la commune voisine de Tréveray (cadastrée : 1936 A10 1754). Actuellement le site est reconverti en coopérative agricole Matériel d'exploitation en 1794 : 1 fourneau, 1 forge à 2 feux, 1 marteau, 1 martinet ; en 1844 : 2 fourneaux au charbon de bois et à air froid, 2 fours à puddler, 2 fours pour affiner la fonte par la méthode champenoise à la houille, laminoir pour petits fers. En 1794, une partie des produits est employée à la manufacture d'armes de Maubeuge (59) Personnel : 200 ouvriers en 1794.
Calcaire ; brique silico-calcaire ; fer ; bois ; moellon ; pan de fer ; essentage de planches ; enduit
Tuile mécanique ; tuile plate
1 étage carré
Toit à longs pans ; croupe
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
2 ateliers de fabrication : moellon de calcaire ; entrepôt industriel : tuile mécanique ; magasin industriel : essentage de planche ; logement patronal : 1 étage carré ; cité ouvrière : enduit ; chapelle : croupe en tuile plate ; 2 bâtiments non identifiés : brique silico calcaire à pan de fer, enduit
Établissement industriel désaffecté ; vestiges ; mauvais état
Entrepôt industriel
Qualité architecturale de la halle à charbon (transformé en entrepôt industriel).
Propriété privée
1996
© Région Lorraine - Inventaire général
2003
Thiébaut Pascal
Dossier individuel
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63