POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Caserne Colson-Blaise, actuellement gendarmerie mobile

Désignation

Dénomination de l'édifice

Caserne

Appellation d'usage

Caserne Colson-Blaise

Titre courant

Caserne Colson-Blaise, actuellement gendarmerie mobile

Localisation

Localisation

Grand Est ; Meuse (55) ; Saint-Mihiel ; place du Quartier

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saint-Mihiel

Adresse de l'édifice

Quartier (place du)

Références cadastrales

1826 E1 68 à 72 ; 1988 AD 25

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1777 ; 1933 ; 1983

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par travaux historiques

Description historique

Pendant les 17e et 18e siècles, les troupes de garnison logent chez l'habitant, non sans difficultés. Aussi la municipalité et la population accueillent-elles avec soulagement la proposition de l'intendant, en 1762, de construire un corps de casernes. Un premier projet, conçu pour loger deux escadrons de cavalerie, est dressé en 1763 par Charles-Louis de Montluisant, inspecteur des bâtiments et usines du domaine du roi en Lorraine et Barrois, suivi d'un second projet anonyme de 1765 ; En 1769, le marquis de la Galaizière, abbé de Saint-Mihiel, cède à la ville le terrain dit"la Corvéel'Abbé", entre l'abbaye et la Meuse, pour y construire les casernes. Montluisant, indisponible, doit superviser les travaux confiés à J. Marchal, inspecteur des Ponts et chaussées de l'arrondissement du Barrois. Des élévations anonymes, conservées à Saint-Mihiel, pourraient être de la main de cet architecte. Après des tergiversations concernant le choix de l'emplacement et le coût, jugé excessif, la ville sollicite à nouveau Montluisant en 1777. Les travaux sont confiés à l'entrepreneur Christophe Arnould, de Commercy ; en 1778, une tempête emporte une grande partie des toitures, la construction étant de mauvaise qualité ; en 1780, M.Lecreulx, ingénieur en chef des Ponts et chaussées remplace Montluisant, décédé et fait poursuivre les travaux (les fondations du"Grand corps"sont terminées) suivant un nouveau projet qui sera réalisé à quelques détails près. La sculpture du fronton du bâtiment principal est confiée à Claude-François Mangeot, de Saint-Mihiel, dates par sources et par travaux historiques ; les travaux ne sont pas terminés en 1787, date par source ; au 19e siècle, repercement partiel des façades, recloisonnement intérieur, aménagement de pièces dans les combles, construction d'écuries au sud ; en 1933, date par source, démolition d'un des 2 bâtiments flanquant la cour et remplacement par un bâtiment neuf ; en 1983, destruction du bâtiment principal (A) et du bâtiment flanquant la cour à droite (B) , jugés vétustes et inadaptés aux besoins de la Gendarmerie mobile. Le fronton de Mangeot est alors déposé devant le Quartier.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; étage de comble

Typologie du couvrement

Voûte en berceau ; voûte d'arêtes

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées ; élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

Conformément au projet de Lecreulx, les casernes comprenaient un grand corps de bâtiment (A) de 49 toises sur 9 pour 34 logements dont 2 pour officiers et les autres pour 280 hommes et 9 écuries (en rez-de-chaussée) pour 230 chevaux, un grand corps à droite en entrant (B) de 24 toises 5 pieds de longueur sur 10 de largeur pour 16 logements (138 hommes) , 4 écuries pour 128 chevaux, un pavillon à gauche (détruit en 1933) pour les officiers (27 logements) , un magasin et des lits pour 30 domestiques, 2 écuries pour 60 chevaux ; élévation ordonnancée : façades principales des bâtiments A et B voûte en berceau : rez-de-chaussée du corps A et B en partie ; voûte d'arêtes : rez-de-chaussée du corps B en partie ; escaliers en charpente entre le 2e étage et le comble.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Écu ; couronne ; laurier ; canon ; drapeau ; boulet

Description de l'iconographie

De boulets de canon et de drapeaux

État de conservation (normalisé)

Détruit

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1984

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Guillaume Jacques ; Jacops Marie-France

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63