Promenade
La Rabine
Promenade de la Rabine, rue du Port ; place Théodore Decker ; avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny (Vannes)
Bretagne ; Morbihan (56) ; Vannes ; Port (rue du) ; Decker (place Théodore) ; Lattre de Tassigny (avenue du Maréchal de)
Vannes
Port (rue du) ; Decker (place Théodore) ; Lattre de Tassigny (avenue du Maréchal de)
1980BT, BV, BW non cadastré
En ville
1er quart 18e siècle ; 19e siècle
20e siècle
1712
Daté par source
Attribution par travaux historiques
Sous l'impulsion donnée par la présence du parlement de Bretagne à Vannes et en même temps que pour la nouvelle promenade de la Garenne, les Etats de Bretagne permettent en 1687 à la communauté, de planter des arbres sur le quai de la rive droite du port. Pour ce faire, autorisation est donnée le 17 septembre 1685 à Gilles Michel d'y effectuer des plantations. Mais le départ du parlement en 1689 met fin à ce projet. En 1712, la ville renouvelle son désir de planter, le long de l'ancien quai au vin du 17e siècle, quatre rangées d'ormeaux pour une promenade ombragée sur la rive droite. Les premières plantations de la Rabine commencent en 1717 sur environ 120 mètres le long des quais de la rive droite (cf la carte du port au 18e siècle). Cet espace paysagé entre le quai et les maisons du port portera le nom de Rabine, qui qualifie en breton les allées plantées d'arbres. Vers 1745, l'élargissement des rangées d'arbres devant les Carmes Déchaussées est rendu possible par la construction du quai en face de ces derniers 5 ans plus tôt et la destruction de la chapelle Saint-Julien. Les travaux sont adjugés au sieur Pivaut. Par la suite et au fur et à mesure de l'extension des quais vers le sud, la Rabine est prolongée. En 1887, le conseil municipal vote les crédits nécessaires à l'extension de la promenade au-delà de la Santière, jusqu'au Pont-Vert, sur quelque 6343m² qui furent plantés de chênes.
Longue allée plantée d'arbres.
Secteur sauvegardé
À signaler
La création de la Rabine poursuivie par celle au 19e siècle de la petite Rabine traduisent les tendances fortes en matière d'aménagement des villes au 18e siècle : l'embellissement. Les promenades publiques ainsi aménagées sont des endroits ou la bourgeoisie aimait se promener et afficher en quelque sorte sa réussite sociale.
Propriété de la commune
2000
(c) Inventaire général ; (c) Ville de Vannes
2000
Herbaut Claudie ; Toscer Catherine ; Danielo Julien
Sous-dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35