Caserne
De militaires
Caserne d'infanterie
Dite de la Bourdonnaye
Caserne d'infanterie de la Bourdonnaye, avenue Wilson, rue de Strasbourg (Vannes)
Bretagne ; Morbihan (56) ; Vannes ; Strasbourg (rue de) ; Wilson (avenue)
Vannes
Strasbourg (rue de) ; Wilson (avenue)
1980AW 125 à 136, 138, 139, 210, 211, 207, 208, 122, 123, 124, 164, 165
En ville
Rue ; maison ; hangar agricole ; édifice logistique
4e quart 19e siècle
2e moitié 20e siècle
1883 ; 1950
Daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
La caserne de la Bourdonnaye a été édifiée en 1881 (selon Leguay) ou en 1883 (selon André) ; son auteur reste encore inconnu. Elle voit le jour après la construction des deux casernes d'artillerie qui s'effectuent entre 1875 et 1881 sur la route de Rennes. Pendant la guerre, la caserne sert de dépôts de matériels. Elle est incendiée en 1944 lors du départ des allemands. La caserne est rachetée par la ville (26 septembre 1949) et transférée à l'OPCHLM qui en fait sa première opération concrète. La première réalisation concerne la transformation de l'ancienne infirmerie en logements, suivant les plans de Yves Guillou, datés de 1950 : pour ce faire, l'architecte surélève le bâtiment d'un étage et remanie la structure intérieure. La seconde opération, projet conjoint des architectes vannetais Yves Guillou, Robert Lamourec et Edmond Gemain voit la construction de 128 logements édifiés à la place des anciens bâtiments militaires.La caserne est implantée initialement hors du périmètre de l'octroi mais sera plus tard intégrée à ce périmètre. Parallèllement, la ville achète le 30 avril 1951 le chemin de ronde qui entourait la caserne, à l'exception du hangar (au nord) et du terrain vendu à la coopérative agricole.Plusieurs vestiges ont été conservés : le premier est le bâtiment de l'infirmerie transformée en logements, le second est le mess, situé au nord de la caserne, et enfin les deux pavillons d'entrée sur l'avenue Wilson, privatisés et transformés en commerce. Enfin, plusieurs bâtiments, dont le hangar mentionnés dans l'acte de cession à la ville du chemin de ronde en 1951, conservés à l'extérieur du périmètre de la caserne semblent avoir un rapport de fonctionnement avec cette dernière..
Granite ; ciment ; enduit ; moellon
Ardoise
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon ; croupe ; pignon couvert
Situés immédiatement au nord de la voie ferrée et séparée d'elle par la rue de Strasbourg, les bâtiments de la caserne étaient établis dans une cour enclose de hauts murs, l'accès se faisant à l'ouest par une grille bordée de deux pavillons sans étage enduits, à toiture en pavillon (aujourd'hui brisé pour le pavillon nord). Le bâtiment principal aspecté à l'ouest était un édifice normalisé réalisé suivant un plan type : il comportait 31 travées sur deux étages carrés et comble habitable : il n'en reste rien. Outre les pavillons d'entrée, deux bâtiments sont encore conservés dans l'enceinte. Le bâtiment de l'infirmerie transformée en logements est enduit, à 1 étage carré à l'origine (à deux étages carrés depuis la transformation en immeuble de logements), à élévation à travées, couvert en ardoise d'un toit à croupes. Le second bâtiment, le mess, est situé au nord de la caserne, orienté au sud et se compose d'un corps central à étage carré enduit à élévation ordonnancée, couvert d'une toiture à croupes, flanqué de deux ailes latérales également enduites, en rez-de-chaussée, couvertes d'un toit à pignon couvert.
Vestiges
Propriété d'un établissement public communal
2003
(c) Inventaire général ; (c) Ville de Vannes
2003
Lainé Claire ; Toscer Catherine
Dossier individuel
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35