Fonderie
Dite de Kerino
Fonderie de Kerino, puis entreprise Ferembal, avenue du maréchal de Lattre de Tassigny (Vannes)
Bretagne ; Morbihan (56) ; Vannes ; Lattre de Tassigny (avenue du maréchal de)
Vannes
Lattre de Tassigny (avenue du maréchal de)
1980BP 32, 33
En ville
Cour ; logement ; bureau ; entrepôt industriel ; hangar industriel
2e moitié 19e siècle ; 20e siècle
1829 ; 1868
Daté par travaux historiques ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Besqueut Jules (propriétaire) ; Virel de (propriétaire) ; Des Vallières (propriétaire) ; Picquot (propriétaire)
La fonderie de Kerino, fonderie de fer avec four à coke, est créée en 1829 en lien avec le port, en partie sur le lais de mer de Trussac asséché, en partie sur les terres et les bâtiments du manoir de la Santière. En léthargie au milieu du 19e siècle, elle est rachetée par le comte de Virel et Jules Besqueut propriétaires de la fonderie de Trédion avec projet d'une fonderie de seconde fusion. Elle est reconstruite en 1869. Elle emploie 110 personnes en 1874. Rachetée par la famille des Vallières aux Besqueut, elle est reprise en 1910 par Charles Picquot qui accroit la production jusqu'en 1920. Après des difficultés, la société est reprise en 1939 par la société Ferembal qui compte y installer une usine de fabrication de boîtes de conserves. La guerre interrompt ce projet et l'usine devient un simple dépôt de boîtes de conserves de cette société. Une partie des bâtiments, dont les cubilots, est détruite vers 1970 pour construire un ensemble de quatre immeubles. Le reste de l'usine est détruite fin 2002 pour faire place à un ensemble de logements.
Granite ; moellon
Ardoise ; zinc en couverture ; verre en couverture ; ciment amiante en couverture
En rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble ; comble à surcroît
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe ; noue ; pignon couvert
Énergie thermique ; ; produite sur place
Ensemble de bâtiments formé de deux halles parallèles communiquant en moellon et pan de fer et brique enduit, couvertes de ciment amianté, zinc et verre. Une autre halle plus étroite, perpendiculaire aux deux précédentes, forme le bâtiment phare de la fonderie : construite en moellon de granite, sa travée centrale est enduite et s'ouvre d'une haute porte en plein cintre dans laquelle s'inscrit une niche à saint en bois. Le bâtiment sur rue, à usage de bureau au rez-de-chaussée et de logement à l'étage, est en moellon de granite, à élévation ordonnancée avec deux pavillons aux extrémités. Ces derniers possèdent un étage carré et sont couverts d'un toit à croupes, tandis que le corps principal possède un étage de comble situé dans un toit à longs pans brisés. Au sud une dépendance à comble à surcroît construite en moellon de granite possède des ouvertures en brique.
Détruit après inventaire
Propriété privée
2002
(c) Inventaire général ; (c) Ville de Vannes
2003
Toscer Catherine
Sous-dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35