Auberge ; maison
Dite auberge des Trois Maries
Maison dite auberge des Trois Maries, 33 rue Thiers ; rue des Tribunaux (Vannes)
Bretagne ; Morbihan (56) ; Vannes ; Thiers (rue) 33 ; Tribunaux (rue des)
Vannes
Thiers (rue) 33 ; Tribunaux (rue des)
1844 K6 1405 ; 1980 BP 117
En ville
Cour ; boutique
4e quart 16e siècle
18e siècle ; 19e siècle
Attribution par source
Le Goff Olive (propriétaire)
Corps de logis de l'auberge des Trois Maries composée à l'origine d'un appentis et sa cour (parcelle actuelle n°116), d'une écurie (parcelle n°118) et d'un autre corps de logis (parcelle n°119). Le corps de logis a été reconstruit au 16e siècle, vers 1590 par Olive Le Goff. D'après André Viaud-Grand-Marais, la maison était une des plus anciennes et des plus importantes hôtelleries vannetaises placée sous le vocable des Trois Maries, les trois messagères de la Résurrection (Marie-Magdeleine, Marie (mère de Jacques) et Marie Salomé). Ruinée par les guerres de la Ligue, l'auberge cesse d'exister, semble t-il, à la fin de cette période. Le soubassement du pignon nord est intacte, mais la façade de la rue Thiers a été remaniée aux 18e et 19e siècles (ouvertures) et restaurée à la fin du siècle dernier. L'auberge comprenait à l'origine un jardin que l'on situe actuellement au milieu de la rue Thiers.
Granite ; enduit ; moellon ; pan de bois ; pierre de taille
Ardoise
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
Élévation à travées
Toit à longs pans ; appentis ; noue ; pignon couvert
Logis construit en retrait de la rue Thiers, longeant autrefois la rue des Douves du Port. La façade principale à pignon sur rue de ce logis d'angle donne sur la rue des Tribunaux, une des sorties de Vannes à l'époque médiévale. Ceci explique que cette façade soit la plus soignée, en encorbellement et en pierre de taille au rez-de-chaussée, avec porte en plein cintre et piliers indiquant la boutique. Plus modeste car n'étant pas destinée à être vue, la façade sur la rue Thiers est en moellon au rez-de-chaussée et sans encorbellement aujourd'hui. A l'étage est conservée une cheminée sur le mur gouttereau ouest, cheminée de style seconde Renaissance, comme le décor de la porte en plein cintre et des pilastres encadrant l'ouverture de la boutique.
En retrait de rue ; double en profondeur
Secteur sauvegardé
Seule maison de la rue Thiers (avec le 2 rue Richemont partiellement masqué) ayant échappé à la destruction lors de la mise en place des alignements de la rue en raison de son retrait de la rue, cette maison se rapproche par son décor de la maison place Valencia dite de Saint-Vincent-Ferrier datée 1574. Malgré les transformations intérieures, elle mériterait une protection MH.
Propriété privée
2008
(c) Région Bretagne ; (c) Ville de Vannes
2008
Lainé Claire ; Toscer Catherine ; Danielo Julien
Sous-dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35