Maison
Maison, 3 place Lucien Laroche (Vannes)
Bretagne ; Morbihan (56) ; Vannes ; Laroche Lucien (place) 3
Vannes
Laroche Lucien (place) 3
1807 I3 992 ; 1844 K8 2022 ; 1980 BR 117
En ville
Boutique ; cour
1ère moitié 17e siècle
15e siècle
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Queneau Jean (propriétaire) ; Charpentier de Lanvaux Pierre Jean-Baptiste Louis (propriétaire) ; Laisné Pierre Thomas (?, commanditaire)
Cette maison est vraisemblablement réédifiée dans la première moitié du 17e siècle sur l'emplacement d'une maison ancienne qui appartient dans le rentier du domaine ducal de 1455-1458 à un ensemble de trois maisons. De cette époque date certainement la cheminée qui est conservée mur est du premier étage. La déclaration établie lors de la réformation attribue en 1677 à N. H. Jean Quéneau, sieur de Lormouet et marchand demeurant rue de la Laiterie (rue du Bienheureux Père René Rogues) la propriété de cette maison, vendue à ce dernier en mai 1650. D'après la déclaration, elle appartient à l'origine à Pierre Thomas Laisné avocat qui en est sans doute le commanditaire.La maison est vendue en 1777 à Pierre-Baptiste Louis Charpentier, chevalier seigneur de Lenvos, qui en avait déjà acquis une partie un an auparavant. La maison est doublée en profondeur vraisemblablement au cours du 18e siècle, les relevés cadastraux anciens de 1809 et 1844 faisant figurer cet agrandissement. Le mur nord des deux salles sur rue du premier étage montre les encadrements d'une fenêtre bouchée prouvant l'agrandissement de l'édifice sur la cour postérieure ; on voit également que cette extension est coiffée d'une toiture en appentis qui prend son départ à partir du mur gouttereau d'origine. L'escalier d'origine à vis conservé au niveau du sous-sol est remplacé dans la première moitié 20e siècle par un escalier tournant à retours avec jour. Les jambages de la porte d'entrée montre à droite des traces de restauration (remplacement de la pierre de taille) effectuées lors de l'installation du Crédit mutuel de Bretagne en 1972 au rez-de-chaussée de l'immeuble et de celui d'à côté. Le demandeur s'engageait dans le permis de construire lié à la modification des façades à remettre en état les éléments anciens découverts comme l'arcade de la porte droite et les allèges plus basses des fenêtres.
Granite ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; pan de bois ;
Ardoise
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; appentis
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en charpente
Maison en pierre de taille de granite en alignement de rue mais marquant un retrait par rapport aux autres édifices de la place des Lices. La maison est doublée en profondeur par un corps postérieur avec courette aujourd'hui entièrement couverte. La maison montre un plan massé avec un petit corps latéral en retour sous appentis comprenant des latrines. C'est une maison de 2 étages carrés à double travée sur sous-sol avec étage de comble percé de lucarnes en calcaire. Agrandie par la suite, la maison comprend à l'origine 2 pièces à chaque niveau avec le petit corps de latrines en demi-étage. Les salles sur rue sont séparées par des cloisons en pan de bois. Les étages sont distribués par un escalier latéral médian. Chaque pièce comprend une cheminée en mur pignon avec un conduit tuilé ; celle du corps postérieur est plus récente. La charpente montre trois fermes étrésillonnées longitudinalement en croix de Saint-André. Type de sous-sol à pièce unique.
Sculpture
Fleur
Fleur ornant la clef de la porte.
En alignement de rue ; double en profondeur
Secteur sauvegardé
"Exemple très intéressant de logis 17e siècle de 2 pièces par niveau à l'origine avec petit corps de latrines latéral et galerie de circulation mentionnée dans les archives mais non située. Maison à rapprocher des exemples donnés par Le Muet dans son ouvrage "Manière de bâtir pour toutes sortes de personnes", un recueil de modèles de maisons sur de petites parcelles urbaines. L'escalier en vis qui desservait à l'origine les étages est cependant un peu anachronique pour cette époque de construction. C'est pour cette raison que la façade de cet édifice, enserré entre des maisons à pan de bois est peut-être reprise en pierre à la place d'une façade de ce type. Les archives sont éclairantes sur la distribution des pièces."
Propriété privée
2010
(c) Région Bretagne ; (c) Ville de Vannes
2010
Lainé Claire ; Toscer Catherine ; Mauvais Marion ; Danielo Julien
Sous-dossier
Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35