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Plateforme ouverte du patrimoine

Prieuré, puis chapelle Saint-Jacob (Les Fougerêts)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Prieuré ; chapelle

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Jacob

Titre courant

Prieuré, puis chapelle Saint-Jacob (Les Fougerêts)

Localisation

Localisation

Bretagne ; Morbihan (56) ; Les Fougerêts

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Communes riveraines du canal de Nantes à Brest

Lieu-dit

Saint-Jacob

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 12e siècle (?) ; 2e moitié 15e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Rieux

Description historique

Pour l’abbé Royer, le prieuré de Saint-Jacob pourrait avoir été fondé par Gosseline, dame de La Gacilly, épouse de Jean de Montauban, vers 1180. Il relevait de l’abbaye de Paimpont, qui y avait peut-être envoyé deux moines. Un compte de 1330, conservé dans les archives vaticanes, précise les redevances que les prêtres bénéficiers devaient payer au pape, et le distingue de la paroisse des Fougerêts.Vers 1465, il semble que les moines soient rentrés à Paimpont ; le prieuré est devenu une simple chapellenie : dans cette sorte de contrat, passé devant notaire, une personne met à la disposition d’un prêtre - le titulaire - un « bénéfice » sous forme de terre, de somme d’argent… pour que ce dernier assure au donateur la célébration de messes à perpétuité. À partir des 15e-16e siècles, les seigneurs de Rieux se donnent comme les fondateurs de la chapellenie et nomment les titulaires. Les seigneurs de Rieux ont construit à Glénac le château de la Forêt Neuve, célèbre pour ses chasses. Étant donné l’éloignement de Rieux, l’écart devient le siège d’une petite cour de justice pour le comté, où s’établissent juges et officiers ministériels, donnant ainsi de l’importance au lieu.La chapelle est rebâtie à la fin du 15e siècle, simple petite nef surmontée d’un campanile, dont le linteau de la porte portait les armoiries de Bretagne et de Rieux : mi-parti au 1 : d’hermine plain ; au 2 : d’azur à dix besants d’or, le tout surmonté de deux têtes de béliers rappelant la devise de la famille : « À tout heure, bellier ». À partir de 1653, la chapellenie demeure sans titulaire régulier et la chapelle tombe peu à peu en ruine. En 1742, ses revenus sont unis par l’évêque de Vannes à ceux d’autres chapellenies desservies dans l’église de Glénac.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille

Commentaire descriptif de l'édifice

D'après le cadastre de 1824, sur lequel elle était colorée en jaune - signe qu'elle était déjà détruite -, la chapelle était un bâtiment rectangulaire orienté est-ouest. Il n'en subsiste aujourd'hui que des vestiges de murs en moellons de schiste.

État de conservation (normalisé)

Vestiges ; envahi par la végétation

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2013

Date de rédaction de la notice

2013 ; 2016

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Menant Marie-Dominique

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35

Prieuré : vestiges de la chapelle (état en 2013) ; Vestige de la chapelle Saint-Jacob : mur en schiste et quartz
Prieuré : vestiges de la chapelle (état en 2013) ; Vestige de la chapelle Saint-Jacob : mur en schiste et quartz
(c) Région Bretagne
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