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Chapelle Notre-Dame de Lhor dite Notre-Dame de Pitié, ermitage

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle ; ermitage

Titre courant

Chapelle Notre-Dame de Lhor dite Notre-Dame de Pitié, ermitage

Localisation

Localisation

Grand Est ; Moselle (57) ; Métairies-Saint-Quirin ; R.D. 96g

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lorquin

Adresse de l'édifice

R.D. 96g

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 15e siècle ; 2e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1442 ; 1732

Auteur de l'édifice

Description historique

Une première communauté chrétienne s'implante en ces lieux vers 875, à l'emplacement d'un sanctuaire dédié à la Déesse-Mère (christianisé au 6e siècle) ; s'y développe rapidement un pèlerinage. L'existence d'une chapelle et d'un ermitage est attestée au 13e siècle. Par suite d'un incendie en 1440, la chapelle est rapidement reconstruite par un ermite ; elle subit des remaniements par son propriétaire, Théodore Schaeffer de Saint-Quirin, son fils, le frère Nicolas y résidant en tant qu'ermite ; une petite cloche datée de 1434 a d'ailleurs disparu lors de la dernière restauration de l'édifice cultuel ; l'ermitage abritait alors trois frères. La veuve de Théodore Schaeffer cède la chapelle au prieuré de Saint-Quirin en 1457 (Henri de Dingsheim, prieur). A nouveau incendiée en 1730, la chapelle est reconstruite en 1732 (date de la bénédiction) par le prieur Edmond Herb ; une partie des murs de 1442 subsiste. Au 18e siècle, l'existence d'un autre bâtiment (détruit pendant la Seconde Guerre mondiale) est attestée, qui abritait un chapelain, un religieux économe et un ermite gardien du sanctuaire. La chapelle faisait office d'église succursale pour les annexes de Saint-Quirin (Heille, Halmose, Romprey, Haute Gueisse-Craon, Jardinot, Cubolot, Jean Limon, Willer dit Courtegain). Rachetée 15 francs à la Révolution par un huissier de Saint-Quirin (M. Bertin) , elle sera convoitée en vain en 1838 par l'abbé Capitaine, curé de Saint-Quirin et l'abbé Trévillet, curé de Cirey. En 1900, le dernier ermite, frère Jean, décède. L'ermitage est abandonné, cependant que pèlerinages et mariages se poursuivent. Endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, la chapelle est restaurée par une association (en 1969, elle est toujours à l'état d'abandon). Origine du vocable : " L'hor " (également orthographié " Lhor " et " Lohr ") vient de " laura ", " cellule ", " ermitage " ou " Virga Dolorum ", " Notre-Dame de Pitié ". Source bibliographique : Guillaume (abbé Pierre-Etienne) , " Histoire du culte de la Très Sainte Vierge en Lorraine ", Nancy, Hinzelin, 1858, 3 vol. (t. 3, p. 141-144).

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Chapelle (25 m l ; 10 m la) sise en contrebas de la route départementale 96c, à main gauche en allant de Métairies vers Saint-Quirin, à 800 m de Métairies, dans une prairie cernée par la forêt. Chapelle à nef unique, voûte et chevet plats comprenant une nef (13, 50 m l ; 10 m la) , un choeur (7, 28 m l ; 6, 61 m la) et dans son prolongement une sacristie (servant d'ermitage) (5, 85 m l ; 5, 50 m la) , chaque partie étant en retrait par rapport à l'autre, formant ainsi une suite de décrochement ; maçonnerie de pierres de taille en grès rose (avec enduit et chaîne d'angle en besace pour la sacristie) , de grosseur variable et avec joints tirés à la pointe ; toits (nef, choeur, sacristie) à croupes droites à égout retroussé couvert en ardoise droite ; clocher sur la travée du choeur de plan hexagonal, essenté, dominé par un bulbe de même section couvert en ardoise en écaille ; nef éclairée par quatre baies en plein-cintre, le choeur par deux et la sacristie par quatre (baies superposées). Porte occidentale architecturée en plein cintre, en ressaut ; pierre de taille ; bossages à grand chanfrein ; cantonnée de pilastres et surmontée par une corniche moulurée, d'un édicule dans lequel s'inscrit une niche concave couverte par une voûte en coquille (qui abrite une statuette de Vierge à l'Enfant) sommée d'une corniche moulurée cintrée ; porte en bois à double vantail. Accès à la sacristie par une porte côté Sud. Le choeur et la sacristie communiquent par une porte percée dans le mur du fond du choeur, à l'arrière de l'autel. Sacristie comprenant un rez-de-chaussée et un étage auquel on accède par un escalier en bois typique de la maison lorraine (absence de vue) ; une cheminée par pièce.

Protection et label

Référence aux objets conservés

PM57000968

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1969 ; 1970 ; 1980 ; 1981 ; 2002

Date de rédaction de la notice

2002

Typologie du dossier

Dossier individuel